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Révision constitutionnelle Les élus franco-maliens appellent IBK à surseoir au processus et à ouvrir un large débat
Publié le mardi 18 juillet 2017  |  Le Républicain
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La coordination des élus franco-maliens (CEFOM) s’est prononcée sur le processus de révision constitutionnelle en cours au Mali. Dans communiqué signé par la présidente de la coordination Sokona Niakhate, dont nous avons reçu copie, les élus franco-maliens appellent le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita, à surseoir au processus de révision de la Constitution et à ouvrir un large débat, pour éviter qu'il soit porté gravement atteinte à la cohésion sociale du Mali dans un contexte sécuritaire déjà fortement dégradé. Selon la CEFOM, force est de constater que depuis des semaines, les nombreuses mobilisations et débats quotidiens autour du projet de révision de la Constitution malienne - renforçant le seul pouvoir du Président au détriment des instances démocratiques du pays - révèlent un fossé dangereux qui se creuse inexorablement au sein de la communauté nationale. « D’une part, la gravité du sujet impose une vraie et large concertation au niveau national tel que nécessite tout projet de modification de la Loi fondamentale du Mali…D’autre part, la temporalité choisie pour modifier la constitution - soit à moins d'un an des élections présidentielles - n'est nullement judicieuse dès lors que cette temporalité nourrit la suspicion », explique, dans son communiqué, la CEFOM. Les élus franco-maliens trouvent inacceptable les dispositions de l’article 31 du projet de révision : « Tout candidat aux fonctions de Président doit être exclusivement de nationalité malienne d'origine… ». Selon eux, « cette disposition nous inquiète en ce qu'elle constitutionnalise une citoyenneté malienne à deux vitesses, une discrimination actant la rupture d'égalité entre maliens ».





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