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Célébration du 14 juillet à Bamako Mme Evelyne Decorps, l’Ambassadrice de France au Mali, met en garde les responsables des violations répétées de l’Accord
Publié le mardi 18 juillet 2017  |  Le Républicain
Inauguration
© aBamako.com par A.S
Inauguration de la Station compacte d`eau à Kalabancoro
Bamako, le 18 octobre 2016 le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta,a inauguréla Station compacte d`eau à Kalabancoro
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Le 14 juillet 2017, l’Ambassadrice de France au Mali, Mme Evelyne Decorps, a présidé la cérémonie de célébration de la fête nationale française du 14 juillet à la Résidence de France à Bamako. Cette cérémonie de célébration de la fête nationale française a également été l’occasion pour l’Ambassadrice de remettre des décorations de la République françaises à plusieurs récipiendaires maliens, français et internationaux. Dans son discours, la diplomate française, a fait savoir que deux ans après la signature de l’accord, force est de constater que chaque fois qu’une avancée se fait jour et qu’il semble qu’un consensus soit trouvé sur telle ou telle question, de nouvelles difficultés surgissent comme c’est le cas actuellement avec les affrontements entre les mouvements signataires de l’accord. « Je voudrais donc mettre ici en garde les responsables de ces violations répétées de l’Accord de paix et leur rappeler, qu’au-delà de leurs différents communautaires ou d’intérêts que je qualifierais pudiquement d’économiques, c’est la liberté de leur région et, au-delà, l’intégrité du Mali, qui sont en jeu et ce sont des vies humaines, maliennes et internationales, qui ne cessent d’en payer le prix », a-t-elle dit.

Plusieurs personnalités ont pris part à cette cérémonie dont les membres du gouvernement malien, l’ancien Premier ministre, Moussa Mara ; le Chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, le Chef d’état-major général des armées du Mali, le Général de Brigade M’Bemba Moussa Keïta ; le Haut représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’accord, le Général Mahamadou Diagouraga ; les représentants des mouvements signataires de l’accord de paix, CMA et Plateforme ; des Députés de l’Assemblée nationale du Mali ; le Président du Conseil national du Patronat malien, Mamadou Sinsy Coulibaly ; le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le Mali et chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif ; les représentants du corps diplomatique et bien d’autres. Au cours de cette cérémonie de commémoration de la prise de la Bastille, l’Ambassadrice de France au Mali, Mme Evelyne Decorps, a souligné que depuis le 14 juillet dernier, l’intensité de la relation entre la France et le Mali s’est maintenue. Elle a rappelé qu’au mois de janvier 2017, 58 délégations, dont 32 chefs d’Etat et de Gouvernement, se sont réunis à Bamako dans le cadre du Sommet Afrique France démontrant ainsi la capacité retrouvée du Mali à réunir sur son sol les dirigeants du continent. A l’en croire, le nouveau Président de la République française, Emmanuel Macron, s’est déjà rendu à deux reprises au Mali depuis sa prise de fonction le 14 mai dernier. « Le rôle joué par la France dans l’adoption des deux récentes résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, la résolution 2359 autorisant la force conjointe du G5 Sahel et la résolution 2364 sur le renouvellement du mandat de la MINUSMA témoigne, s’il en eu été besoin, de son engagement constant au service de la paix et de la sécurité dans le Sahel et dans le monde. Je salue également ici les efforts diplomatiques que le Mali n’a cessé de déployer depuis qu’il a pris la Présidence du G5 Sahel en février 2017 », a-t-elle dit. La diplomate française, a fait savoir que deux ans après la signature de l’accord, force est de constater que chaque fois qu’une avancée se fait jour et qu’il semble qu’un consensus soit trouvé sur telle ou telle question, de nouvelles difficultés surgissent comme c’est le cas actuellement avec les affrontements entre les mouvements signataires de l’accord. « Je voudrais donc mettre ici en garde les responsables de ces violations répétées de l’Accord de paix et leur rappeler, qu’au-delà de leurs différents communautaires ou d’intérêts que je qualifierais pudiquement d’économiques, c’est la liberté de leur région et, au-delà, l’intégrité du Mali, qui sont en jeu et ce sont des vies humaines, maliennes et internationales, qui ne cessent d’en payer le prix. La lutte contre le terrorisme ne saurait souffrir de compromis. Et c’est bien là le sens de l’appui que la communauté internationale apporte à ce pays. Il nous est souvent reproché les retards que vous constatez dans la mise en œuvre des projets de développement et l’impatience des populations qui ne perçoivent pas les dividendes le la paix. Mais comment œuvrer à l’amélioration du bien-être de vos populations si vous ne nous permettez pas d’agir ? », a-t-elle déclaré. En outre, elle a déploré les prises d’otages effectuées au Mali et l’attaque récente du Campement Kangaba (Bamako). Enfin, elle a salué l’action de la force Barkhane et le sacrifice des soldats français morts au combat pour la paix au Mali. Au cours de cette cérémonie, plusieurs personnes ont reçu des distinctions comme Mossadeck Bally, PDG du groupe Azalaï, le Ministre Samba Sow et bien d’autres.
M.K. Diakité
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