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Référendum Constitutionnel : Le RPM prépare la victoire du Oui
Publié le mardi 18 juillet 2017  |  Le 26 Mars
Atelier
© aBamako.com par Androuicha
Atelier National du RPM sur le Fleuve Niver
Bamako, le 11 mars 2017 au Conseil National du Patronat du Mali. Dans le cadre de l`information et de la formation de ses militants, le Bureau Politique National du parti Rassemblement Pour le Mali (RPM) a procédé à l`ouverture d`un atelier de deux jours avec le Fleuve Niger comme centre d`intérêt.
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Le Rassemblement pour le Mali (RPM) et ses alliés ont animé mercredi dernier une conférence de presse au Conseil national du patronat du Mali (CNPM). Il s’agissait d’expliquer les insuffisances liées à la révision constitutionnelle en vue d’une meilleure appropriation du texte mais surtout de mettre tout en œuvre pour assurer que le « oui » l’emporte.

La rencontre a été présidée par le ministre des Transports, Me Baber Gano, non moins secrétaire général du RPM, qui avait à ses côtés Abdramane Sylla, secrétaire général adjoint du parti, M Hamadoun Konaté ministre de la Solidarité et des membres du bureau politique et plusieurs autres invités.



Au cours de la première semaine du mois de juin 2017, le gouvernement avait adopté un décret portant convocation du collège électoral, pour l’ouverture et la clôture de la campagne à l’occasion du référendum, portant révision de la Constitution du 25 février 1992.

Mais, force est de constater que depuis des semaines et après avoir été mise en minorité (111 contre 35), lors du vote de la loi portant révision de la Constitution de février1992, l’opposition malienne ne cesse de démobiliser et de critiquer certaines dispositions du texte, tantôt le président de la République ou même le principe de la révision constitutionnelle.

Selon le ministre Gano, ces agissements de l’opposition dérivent en diffamation et présomption pour tenter d’intoxiquer l’opinion en investissant la société civile et les milieux religieux à travers le pays. « Aussi, les partis politique de l’opposition utilisent les jeunes comme boucliers sur les réseaux sociaux », déplore-t-il.

Au cœur de cette entreprise machiavélique se trouve également le sujet imaginaire de l’homosexualité a dit Me Gano. A ses dires, l’opposition doit faire une introspection responsable de sa gestion antérieure au plan collectif et individuel.

« La révision constitutionnelle vise à acter les engagements internationaux et souverains du Mali avec comme substance essentielle, la régionalisation, la création du sénat et la cour des comptes », a indiqué le ministre Gano.

Abdramane Sylla, secrétaire adjoint du RPM, a pour sa part invité la majorité présidentielle à gagner la bataille de la vérité contre celle de la manipulation.

Pour le ministre Hamadoun Konaté, l’opposition est entrain de confondre la rue aux urnes en pensant qu’elle a déjà remporté la victoire. « C’est tout le contraire. Ce qui est sûre, une mobilisation générale du camp du oui, le RPM et ses alliés feront des meetings décentralisés chaque mercredi et jeudi dans toutes les communes du District de Bamako et à travers le pays, ainsi que dans la diaspora », a-t-il indiqué..

Il a condamné les hostilités de l’opposition basées sur une mauvaise analyse des faits, le rejet de la sagesse, de la vérité et de la paix.

Le ministre de la Solidarité a ensuite étalé les avancées enregistrées dans le cadre de la recherche de la paix depuis les états généraux de la décentralisation, les assises du nord en passant par les engagements préliminaires, la feuille de route, les restitutions aux forces vives du processus. Il s’agit notamment, de la signature de l’accord, l’installation des autorités intérimaires, l’opérationnalisation du MOC (mécanisme opérationnel de coordination), les reformes du secteur de la sécurité et la loi de programmation militaire.

L’insécurité dite résiduelle décriée et qui fait des victimes civiles comme militaires, selon le ministre Konaté, cette situation angoisse au plus haut point le gouvernement. « Pour faire face à cette situation, il a été élaboré une stratégie de sécurisation portée par les pays membres du G5 sahel et d’autres partenaires comme la France », conclura-t-il.

Karim Sanogo



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