Elaborée après la signature de l’accord d’Alger, la Stratégie spécifique de développement (SSD/RN) permettra de hisser les régions du Nord au même niveau que le reste du pays dans un processus inclusif, réaliste et durable.
Le Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD), à travers le ministère de l’Economie et des Finances, a réuni tous les acteurs de l’accord d’Alger pour un atelier national en vue de la validation de ce projet spécifique pour les régions du Nord.
La cérémonie d’ouverture, présidée par le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga, a eu lieu le lundi 17 juillet à l’hôtel Salam. Elle a enregistré la présence de plusieurs membres du gouvernement, les PTF, le Comité de suivi de l’accord (CSA) et les signataires.
Cette rencontre de trois jours, organisée par le CREDD 2016-2018, ouvrira le débat entre tous les acteurs de cette stratégie spécifique pour finaliser un plan en vue d’accélérer le développement socioéconomique local et d’autres questions connexes. La stratégie a été élaborée conjointement par les parties prenantes avec l’appui des partenaires internationaux et financée par un fonds de développement durable.
Le Nord du Mali aux conditions de vie difficiles a fait l’objet d’une étude poussée des grandes institutions financières qui ont établi les besoins à court, moyen et long termes en se basant sur l’annexe 3 de l’accord. La mise en œuvre de cette stratégie s’inscrit dans le cadre du CREDD pour promouvoir le développement inclusif et durable.
Impulsée par le Premier ministre, la rencontre finalisera le plan d’actions et le chronogramme détaillé de cette stratégie spécifique pour les régions du Nord en vue de sa mise en œuvre. Les avancées auxquelles le gouvernement fait allusion semblent refroidies par des blocages.
Il s’agit de l’opérationnalisation des nouvelles régions de Taoudénit et de Ménaka, la mise en place des autorités intérimaires, le démarrage du processus de DDR et du Moc, et l’organisation d’une conférence d’entente nationale. Certains participants voient dans la validation de cette stratégie spécifique comme un plan marshal pour les régions du septentrion malien.