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Pour une histoire d’un chèque de 7 millions de FCFA : La jeunesse de San au bord de l’explosion !
Publié le mercredi 19 juillet 2017  |  Le Démocrate
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Le président du conseil communal des jeunes de San, Mohamed Simpara est en garde à vue. Directeur de la radio « la voix des jeunes de San », le natif de Dallan, un des vieux quartiers de San, et membre du groupement d’intérêt économique, GIE, dudit quartier, est cloué au commissariat de police de San pour une histoire de chèque de plus de 7 millions de francs CFA. Cette histoire associative qui l’oppose aux autres membres du GIE de Dallan, est en train d’avoir une allure politique.
Voilà l’information qui déferle la chronique dans la commune urbaine de San. Mohamed Simpara et son ami Alpha Touré sont en garde à vue au commissariat de police de San. Les deux amis sont arrêtés depuis deux jours. Le vendredi 7 juillet dernier, Mohamed Simpara fut interpellé par le juge de San à travers le commissariat de police. Au commissariat, il a été demandé à Mohamed Simpara, de remettre l’argent de la mairie comme le veulent les autres membres de son GIE. Il refuse d’obtempérer. C’est ainsi que le juge ordonne au commissaire en charge de l’affaire, de conduire Mohamed au tribunal. En cours de route, il a agressé le policier qui l’escortait et s’enfuit, avec l’aide de son ami Alpha Touré, venu le transporter à moto. Ainsi, les deux amis, quittèrent la ville de San. C’est ce mardi 11 juillet, que les deux amis ont refait surface à San. Leurs amis contents de leur retour, manifestèrent leur joie à travers la commune de San. C’est ainsi que les éléments de la police de San vont capturer le directeur dans la cour de la radio « la voix des jeunes », et l’enferma dans la cellule du commissariat. Son ami, Alpha Touré s’est lui-même rendu aux policiers.
Le jeudi 6 juillet dernier, le président du GIE, à la personne de FahBerthé a remis un chèque de plus de 7 millions à Mohamed Simpara. Cette somme devrait permettre de payer les travailleurs du GIE et de donner la part de la mairie de San. Après avoir enlevé l’argent dans le compte du président du GIE, Mohamed paya les salaires des travailleurs mais refusa d’aller remettre la part de la mairie comme inscrite dans le contrat qui les lie à la mairie et dont les conditions permettent au GIE de recouvrer dans les deux postes de contrôle de la ville de San. A la signature du contrat de partenariat avec la mairie de San, Mohamed Simpara était militant du parti SAMA, parti dirigeant de la mairie de San. C’était lors du premier mandat du maire. Après les municipales de novembre dernier, le président du conseil communal des jeunes a viré dans le RPM, parti politique des députés élus à San.
Si selon les partisans du président du conseil communal des jeunes de San, il s’agit plutôt d’un problème politique, les membres du GIE affirment qu’il s’agit surtout d’une mésentente associative.
Affaire à suivre……
Guédjouma
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