Depuis la démission de Mohamed Salia Touré, Président du Conseil national des jeunes (CNJ) pour des raisons personnelles, il y a quelques semaines, des esprits malins tapis dans l’ombre veulent diviser les jeunes du Mali.
Organe fédérateur des jeunes du Mali, le CNJ est une institution très convoitée par les politiques qui ambitionnent de l’utiliser à des fins inavouables pour servir leurs intérêts sordides et malsains de tout genre.
Voulant vaille que vaille caporaliser l’institution de la promotion de la jeunesse, des politiques ont décidé de s’en prendre au premier vice-président qui assure l’intérim après le départ de Mohamed Salia Touré et conformément aux textes du CNJ.
Dans leur sale besogne qui n’honore personne, certains politiques véreux du parti présidentiel, le RPM dont le chef de cabinet d’un ministre RPM, le président d’une très puissante commission de l’Assemblée nationale et un jeune « vieux » utilisent des jeunes béni-oui-oui qui les obéissent au doigt et à l’œil. Ces jeunes sont censés remettre en cause la légitimité de Souleymane Satigui Sidibé de diriger la structure jusqu’à un congrès extraordinaire devant élire un président.
Pour ce faire, ces jeunes utilisent toutes sortes de subterfuges, allant jusqu’à accuser Souleymane Sidibé de détournement de fonds d’un projet logé au CNJ et l’ouverture d’un compte parallèle, entre autres bassesses dont fait montre ces jeunes à la solde des barons du RPM.
Des sources proches du CNJ et du ministère de la Jeunesse que nous avons rapprochées, il nous revient que contrairement à tous ce qui se dit dans la rue et dans certains medias, que c’est sur initiative propre de Souleymane Satigui que le département de tutelle a accepté qu’il y ait l’audit des comptes du CNJ. Le rapport de cet audit, selon nos sources, serait très bientôt publié et devrait l’être avant le 20 juillet prochain.
L’on se demande comment un homme qui se reproche quelque chose puisse commanditer un audit indépendant ? Pourtant, c’est ce que le jeune Président est en train de faire. Nos sources sont formelles que l’homme est animé par un souci de transparence. Aussi, comment peut-on accuser quelqu’un d’une gestion dont il n’était pas ordonnateur au moment des faits?
Dans la hantise de toujours diviser les jeunes, les politicards ont tenté de saboter l’assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue à Sikasso la semaine dernière. Ils ont honteusement et lamentablement échoué dans leur mission comme dans toutes les autres.
Ces politiques, après avoir imposé 5 jeunes dans le bureau du CNJ, veulent désormais les imposer comme leaders des jeunes du Mali. Ces jeunes, sans légitimité aucune, veulent avoir la mainmise sur le CNJ et servir les intérêts diaboliques de leurs mentors. Ils n’hésitent pas à utiliser le nom du Président de la République à tout bout de champ pour influencer les jeunes.
D’autres jeunes que nous avons croisés dans les alentours du siège du CNJ confient que Souleymane Sidibé est le seul à même de conduire les destinées de l’organisation et aussi qu’il est légitimé par les textes du CNJ qui font de lui le président par intérim jusqu’à une nouvelle élection.
En tout cas, les jeunes du Mali doivent faire attention à ce que le seul cadre d’expression et de promotion qui leur reste ne soit sous l’emprise d’hommes politiques, comme ils sont parvenus à le faire avec l’Aeem qui n’est que l’ombre d’elle-même aujourd’hui.
Mais pourquoi Souleymane Satigui Sidibé dérange-t-il tant ? Allez-y savoir.