Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L’Essor N° 17402 du 29/3/2013

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

Processus électoral : La commission de suivi au travail
Publié le mardi 2 avril 2013  |  L’Essor




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le processus électoral entre dans une phase cruciale. Il y a tout juste une semaine, le Comité de suivi de la mise en œuvre de la Feuille de route de la Transition qui est axée sur les deux missions fondamentales du gouvernement - le rétablissement de l’intégrité du territoire national et l’organisation d’élection libres et transparentes – se réunissait pour la première fois. Cette rencontre était présidée par le Premier ministre Diango Sissoko.

Vendredi dernier, c’est la commission de suivi du processus électoral qui se réunissait à son tour pour la première fois. La rencontre était présidée par le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire, Moussa Sinko Coulibaly. Elle s’est déroulée dans la salle de conférence du gouvernorat du District de Bamako. Le secrétaire général du département en charge des élections, Brahima Fomba, et les représentants de plusieurs partis politiques y ont participé.

Il y a quelques mois, a rappelé le ministre Moussa Sinko Coulibaly, le gouvernement a proposé une feuille de route qui a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale. Les deux missions assignées à cette Feuille de route sont le recouvrement de l’intégrité du territoire national et l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles avec un fichier consensuel. Cette Feuille de route fixe les élections pour juillet prochain. A cet effet, une commission placée sous l’autorité du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire a été installée.

Moussa Sinko Coulibaly a confirmé l’intérêt qu’il accordait à cette réunion de la commission de suivi du processus électoral. Abordant le chapitre relatif au calendrier électoral, le ministre a rappelé que la question d’organiser les élections en juillet ne se pose plus et que le département qu’il dirige s’y prépare. Il a ensuite annoncé que les détails du calendrier seront affinés avec toutes les parties prenantes. Dès lors que le scrutin est fixé à juillet, les partis politiques doivent tout faire pour être au rendez-vous. Et le ministre de lancer un appel aux formations politiques à commencer dès maintenant à se préparer pour juillet.

Afin que les prochaines élections soient crédibles, le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire va créer les conditions pour que tout le monde, y compris les personnes déplacées, puissent voter. La tâche de la mobilisation des citoyens revient cependant aux partis politiques.

S’agissant de la transparence des élections, c’est dès maintenant que les partis politiques doivent s’intéresser aux moindres détails de la chose électorale en rapprochant les services techniques du ministère qui travaillent déjà pour proposer des amendements au code électoral. Le département en charge des élections veut, par exemple, proposer qu’on supprime le vote par témoignage du code électoral, car de son point de vue, l’utilisation qui en a été faite peut conduire à des problèmes.

Moussa Sinko Coulibaly a cependant insisté sur trois points qui ne dépendent pas du département qu’il dirige. Le premier concerne la situation sécuritaire du pays. A la date d’aujourd’hui, déplorera t-il, une partie du territoire national n’est pas totalement libérée et on ne peut pas l’ignorer. La deuxième chose a trait au coût élevé des élections pour plusieurs raisons. En effet, faire retourner l’Administration dans les zones qui avaient été occupées demande beaucoup d’argent parce que tout a été détruit là-bas. Il va falloir mobiliser également beaucoup de ressources humaines et financières pour faire fonctionner les services de base. S’y ajoutent l’amélioration du fichier et des cartes dont l’appel d’offres pour la production vient d’être lancé et la formation des observateurs et agents électoraux.

Dotée de plusieurs applications, la carte NINA va servir pour plusieurs élections. Les citoyens ont encore la possibilité d’aller se faire enregistrer parce que la phase de pérennisation continuera indéfiniment afin de permettre à chacun de figurer sur la base de données du Ravec.

Le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire assure avoir de bonnes perspectives de réunir les fonds nécessaires à l’organisation des élections en juillet prochain.

Le dernier point sur lequel le ministre a insisté est la nécessaire bonne volonté des acteurs politiques.

S. DOUMBIA



 Commentaires