Les relations entre le Japon et le Mali se raffermissent davantage. Pour preuve, l’école primaire de Sénou-Médine, en Commune VI du district de Bamako vient de bénéficier trois salles de classes. La cérémonie de lancement des travaux a eu lieu mercredi 19 juillet, dans l’enceinte de l’école.
Grace à la coopération Japono-malienne, les capacités d’accueil des enfants de l’école primaire de Sénou-Médine seront augmentées dès la rentrée prochaine. Les trois salles de classes qui complèteront l’école à six est entièrement financée par le japon.
Le président du comité de gestion scolaire, Cheickina Cissé a fait savoir que cette infrastructure contribuera à l’alphabétisation dans le secteur Médine à Sénou. « La situation géographique du secteur Médine est un handicap pour les enfants. Ils sont obligés de faire plusieurs km à pieds pour se rendre au groupe scolaire de la base. Une situation qui impact sur le rendement scolaire. Avec la création et la mise en disposition de cette école, les enfants seront aux côtés de l’école… »
Le maire délégué de Sénou, Alou Danfaga est revenu l’aspect des effectifs pléthoriques dans cette école primaire. « Ici, nous sommes confronté à un problème d’effectif pléthorique et même de formation des enseignants. L’effectif est de 210 élèves pour trois salles de classes. C’est partant de ces constats que la mairie de la Commune VI a démarché ce projet en appui au quartier de Sénou en vue d’accroitre les capacités d’accueil de cette école et offrir les meilleurs conditions d’études aux élèves et de travail pour les enseignants », a-t-il déclaré. Et c’est une situation générale, ajoute-t-il. « Dans les 14 secteurs de Sénou, seuls Sénou bas et aviation ont des écoles. Alors que notre population est évaluée à plus de 90 000 habitants. Ce qui veut dire qu’il y a problème d’écoles publiques et la distance est intenable. Cette infrastructure viendra s’ajouter au nombre d’école dont bénéficie notre quartier. Et l’utilisation de ce bien sera faite dans les règles de l’art… »
Pour le maire délégué, les défis sont nombreux. « Tout est urgence chez nous. Et d’autres partenaires sont prêtes à nous accompagner dans le cadre du développement communautaire et l’accès des services sociaux de base.