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Mise en œuvre de l’Accord : le Mali s’enrhume, la communauté internationale s’étouffe
Publié le jeudi 20 juillet 2017  |  Africatime
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de Presse de la MINUSMA
La Minusma a animé une conférence de presse le Mardi 18 Juillet 2017.
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Après deux ans et les nombreux efforts consentis, les résultats de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, peinent à se faire sentir. Si la communauté internationale préfère parler de « retard » plutôt que de panne, elle en appelle à la responsabilité des parties signataires, car, si elle est garante du processus, c’est aux « Maliens de faire la paix ».

Pour accélérer la mise en œuvre de l’accord, les parties signataires, la communauté internationale et les partenaires du Mali se sont réunis à Bamako, du 17 au 19 juillet 2017, pour valider la Stratégie spécifique de développement intégré des régions du Nord, destinée à « hisser les régions du Nord au même niveau que le reste du pays en termes d’indicateurs du développement et ce dans un délai n’excédant pas une période de 10 à 15 ans ».

S’il n’est pas dans une impasse, l’accord signé il y maintenant deux ans « connaît des retards » dans son application, reconnaît ce haut diplomate français. D’autant que certaines dispositions, comme la mise en place du programme DDR (Désarmement, Démobilisation et Réinsertion), censé être effectif au cours des six premiers mois après la signature de l’accord, ne sont toujours pas mises en œuvre. « Je ne suis pas aveugle. Je crois que la lassitude vient du fait qu’on a été un peu optimiste sur la mise en œuvre de l’accord. Aujourd’hui, on est confronté à la réalité. Il faut la prendre en compte et continuer d’avancer », note cet interlocuteur, ajoutant que « nous n’avons pas droit à la lassitude, car les populations du Nord sont dans l’attente et qu’il y a le terrorisme à combattre.

Autre difficulté, la complexité de l’accord, selon l’Ambassadeur allemand au Mali, Monsieur Dietrich Becker, une difficulté qui n’empêche pas cependant que soit mis en œuvre ce document de référence. D’autant que l’accord « n’est pas fait seulement pour Kidal, Ménaka ou Gao. Il y a des choses pour tout le Mali, notamment la décentralisation, qu’il faut mettre en œuvre au plus vite ».

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