Le comité de pilotage du Programme de Développement Durable du Delta Intérieur du Niger (PDD-DIN) a tenu sa 8ème session les 18 et 19 juillet derniers au Centre de Formation pour le Développement (CFD).C’était sous la présidence du représentant du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, Biramou Sissoko.
Selon Biramou Sissoko, le montant total de la phase transitoire du Programme de Développement Durable du Delta Intérieur du Niger se chiffre à 4.185.907.635 FCFA. Et l’objectif de cette phase transitoire du PDD-DIN qui a démarré en 2013 et prendra fin en 2018, est d’améliorer la résilience des populations ciblées sur la gestion intégrée des ressources naturelles, incluant les causes profondes du changement climatique.
Pour lui, le Delta Intérieur du Niger, avec ses 41.195 km2 et 43 communes est la plus vaste zone humide du Mali. Et il se classe aussi comme la seconde zone humide du continent africain après celle de l’Okavango au Botswana.
Mais selon ses explications, les facteurs climatiques défavorables dus aux effets du changement climatique et aux diverses pressions anthropiques ont fortement contribué à la dégradation des écosystèmes et à la détérioration des conditions de vie des populations du Delta du Niger.
« C’est dans ce contexte et dans le but de trouver un équilibre entre la production et la conservation que le Programme de Développement Durable du Delta Intérieur du Niger a été conçu par le gouvernement du Mali », a expliqué Biramou Sissoko. Qui estime qu’après cinq ans de mise en œuvre, le programme a atteint des résultants importants dans les domaines de la protection et de la gestion des ressources naturelles, des écosystèmes et de l’amélioration de la résilience des populations vulnérables.
« Cette phase transitoire a été marquée par l’élaboration de certains documents de planification stratégique dont leur mise en œuvre pourrait améliorer considérablement les conditions de vie des populations du Delta du Niger », précise le représentant du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable. Selon qui, les collectivités et les populations bénéficiaires du Delta Intérieur du Niger fondent beaucoup d’espoir sur ce programme. Et pour lui, il est absolument nécessaire de veiller à leur implication et à leur responsabilisation à tous les niveaux.
Au cours de la session, les administrateurs ont examiné des documents relatifs à la version provisoire du programme, à l’état d’exécution des activités du 1er semestre 2017 et le plan de travail de la période de juillet 2017 à mai 2018.
Adama DAO