Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile : Une cellule de veille pour mieux gérer les inondations et les catastrophes
Publié le vendredi 21 juillet 2017  |  Le Tjikan
Forum
© aBamako.com par Momo
Forum National de la CONASCIPAL sur la paix et la sécurité
Bamako, le 11 mars 2017 L`ancien premier ministre Ousmane Issoufou Maiga a présidé la Cérémonie d`ouverture du Forum National de la CONASCIPAL sur la paix et la sécurité au Grand Hôtel de Bamako
Comment


Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile (MSPC) a organisé, le lundi 17 juillet dernier, une conférence de presse par rapport à la création d’une Cellule de Veille Inondations et Catastrophes en son sein et pour présenter ses missions aux hommes de médias. La conférence qui a eu lieu dans la salle de réunions dudit département était animée par le Commandant Abdramane Bagayoko, chef de la dite cellule, en présence du Commissaire Bakoun Kanté, Conseiller Technique au MSPC.
Pour le conférencier, Abdramane Bagayoko, cette cellule a été créée par le MSPC pour mieux cadrer le domaine d’intervention des agents de la Protection Civile lors des inondations et des catastrophes. Car selon lui, à la suite inondations du 28 Août 2013, il y avait un désordre total à ce niveau. Il a rappelé que lors de cette inondation de 2013, les services de la Protection Civile ont enregistré 56 cas de pertes en vies dont 2 portés disparus et d’importants dégâts matériels dans les Communes I et IV du District de Bamako.
Ces inondations déplore-t-il, ont fait près de 6240 ménages sinistrés et 613 maisons écroulées. Et la gestion de ce sinistre a été émaillée de manque de coordination et de duplication dans les réponses. Il a indiqué que des réponses (abris, vivres…..) ont été apportées par le Gouvernement à travers les Ministères sectoriels et les partenaires comme les ONG.
Aux dires du Commandant Abdramane Bagayoko, la Cellule de Veille Inondations et Catastrophes a pour objectif de servir d’instrument d’aide à la décision et de coordonner la gestion des inondations sur l’ensemble du territoire national.
Selon lui, elle fonctionne sous deux modes. Il s’agit du mode activé (du 1er juin au 31 octobre) et le mode de veille qui s’étend sur le reste de l’année.
« La cellule est activée et désactivée par une note de service du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile », a-t-il précisé. Avant d’ajouter que les missions de cette cellule consistent à collecter des informations sur les cas d’inondations enregistrées sur l’étendue du territoire national, à rendre compte au ministre à travers des bulletins de renseignement quotidiens.
Plus loin, il a rappelé les activités qu’ils ont menées du mois de juillet au mois d’octobre 2015 et du mois de juin au mois d’octobre 2016. D’après lui, la cellule a enregistré en 2015, 31 alertes, 29 décès, 8 blessées et d’importants dégâts matériels. Et du mois de juin au mois d’octobre 2016, elle a enregistré 30 alertes, 12 décès, 4 blessés et d’importants dégâts matériels.
Le conférencier a également parlé des localités touchées du 1er juin au 17 juillet 2017. Il s’agit de Zantiguila (Doïla) le 14 mai, Bla (Ségou) le 27 mai, Gossi et Ouimerden (Gourma Rharrous) le 17 juin, Dioulabougou (Nianfunké) le 17 juin, Echell (Goundam) le 17 juin, Moussala et Dickocore (Kayes) le 22 juin. Mais aussi, Falou et Sountiana (Nara) du 6 au 7 juillet, Bamako où 15 quartiers ont été touchés le 10 juillet et les quartiers Sotuba, Banconi et Hippodrome le 14 juillet.
Il a profité de cette rencontre pour donner les numéros verts à appeler en cas d’inondation ou de catastrophe. Il s’agit du ‘’80 00 11 11’’ et ‘’20 71 86’’ pour les salles de crise du département, ‘’80 00 12 01’’ pour la protection civile, ‘’80 00 11 15’’ pour la Police secours et ‘’80 00 11 14’’ pour la Gendarmerie.
Par ailleurs, il a évoqué les difficultés auxquelles la cellule est confrontée notamment, le retard dans la transmission des messages d’alerte, des problèmes de liaison de la cellule aux autres régions, la méconnaissance des numéros verts par les populations et surtout le problème d’accès à certaines localités.
A noter qu’il est prévu la transformation de la cellule de coordination des opérations en un centre interministériel de gestion des crises et la mise en action d’une grande campagne d’informations sur la cellule. La dite cellule est composée des agents de la Protection civile, de la Police Nationale et de la Gendarmerie Nationale.
Fily Sissoko
Commentaires