Dans le souci d’une meilleure prise en charge de la question sécuritaire dans la zone du Sahel, les pays membres de l’espace viennent de mettre en place le G5 Sahel. Une initiative saluée aujourd’hui par les Nations-Unies qui voient en cette force un palliatif aux insuffisances constatées dans le maintien de la sécurité dans cette Sous-région en proie à une insécurité chronique.
Après sa nomination à la tête du G5 Sahel par ses pairs, le Président de IBK multiplie les initiatives visant à rendre opérationnelle cette force commune dont sont membres la le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
Le 2 juillet dernier, Bamako a abrité une grande rencontre du G5 Sahel au cours de laquelle a été mise en place la force commune du G5 Sahel. Composée de 5000 Hommes, cette force de sécurisation de la bande sahélo-saharienne sera placée sous l’égide de notre compatriote le Général de Division Didier Dackouo, l’ex Chef d’État-major Général des Forces Armées du Mali.
Les Nations-Unies, par la voix du Chef de la MINUSMA, viennent de saluer la mise en place de cette force. Pour la MINUSMA, le G5 Sahel est une alternative à la lutte contre le terrorisme et l’intégrisme religieux qui font rage dans plusieurs endroits des pays membres du Sahel. C’était un besoin pressant pour la MINUSMA qui intervient dans notre pays depuis 2012, date du déclenchement des hostilités dans le septentrion malien.
Toutefois, les Nations-Unies affirment de n’être pas en mesure d’aider financièrement la force du G5 Sahel. Une fausse note pour ses initiateurs qui s’attendaient beaucoup de cette force onusienne.
Mais qu’à cela ne tienne ; car, avec la création de cette force et la reconnaissance de son utilité par l’ONU, le Président IBK, qui à l’origine du projet de lancement de cette force zonale, s’est toujours motivé et profondément optimiste. Ainsi, les lignes qui commencent à bouger dans le sens escompté au niveau du G5 Sahel sous la Présidence du Chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Kéïta.
En fait, même si l’ONU, sous l’emprise du pays de l’Oncle Sam, ne compte pas, pour l’instant, mettre la main à la poche, tout porte à croire que la force commune déjà en place pourra venir à bout du terrorisme et de l’intégrisme ambiants. Cela, avec l’accompagnement des autres puissances occidentales dont la France.
Ambaba de Dissongo