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Conflits dans les mosquées : Le cas de Nafadji préoccupe la Mairie de la Commune I
Publié le vendredi 21 juillet 2017  |  L'Observatoire
Mosquée
© aBamako.com par mouhamar
Mosquée Al-Rachid de Badalabougou
Bamako, le 17 octobre 2014. La Mosquée Al-Rachid de Badalabougou est fermée depuis hier jeudi.
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Pour remédier aux conflits dans les mosquées de la commune I du District de Bamako, une rencontre a eu lieu hier vendredi 20 juillet 2017 dans la Salle de réunion de la Mairie de ladite commune. Le principal cas préoccupant a été celui de la mosquée de Nafadi, fermée il y a au moins six mois.
Aujourd’hui, les conflits sont légion dans les mosquées du Mali pour question d’obédiences, comme cela a été à Nafadji où plusieurs fidèles n’ont pas voulu digérer voir un sunnite diriger les prières.

Dans ce quartier tout comme à Babiabougou, les fidèles musulmans ne s’entendent pas sur le choix de leur Imam et n’ont trouvé mieux que de se donner des coups de poing dans les lieux saints.

C’est après plusieurs tractations, vaines, que le Commissaire du 6ème arrondissement de Bamako, Tapa Diallo, a initié cette rencontre d’échange sur cette problématique.

Ladite rencontre a réuni autour du principal Maire Amadou Kéita, le Procureur de la Commune I, Mme Habibatou Maïga, le commissaire du 12èmearrondissement, des élus communaux et une couche importante de la population.

Après les mots de bienvenue du Maire de la Commune I, Mamadou B. Kéita, le procureur de la Commune, Mme Habibatou Maïga, a fait savoir que sa présence s’inscrit dans le cadre de la collaboration de la justice avec les populations, d’autant plus que la justice ne peut fonctionner sans elles.

« Quand on parle de conflits, on parle de la justice, qui doit comprendre les sources des conflits et y trouver des solutions », a expliqué Mme le Procureur.
Aux dires du procureur, tous les conflits ne sont pas résolubles par la justice, raison pour laquelle le dialogue doit primer sur la violence.

Par ailleurs, le Maire Mamadou Kéita a estimé qu’il n’est point bon de fermer une mosquée pour un ou deux ans. Il a éclairé que des mesures concrètes doivent être prises.

« Il sera un moment de prendre notre responsabilité. Tôt ou tard, on finira pas appliquer la loi », a averti le Maire.

Cyril ADOHOUN
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