Trois nouveaux jihadistes qui avaient réussi à s'infiltrer dans la cité de Tombouctou y ont été tués le 1er avril 2013. Ils avaient trouvé refuge dans un bâtiment public, détruit par les soldats maliens et français lors d'opérations de ratissage. Cela porte à au moins dix le nombre de personnes tuées à Tombouctou depuis un attentat-suicide dans la nuit de samedi à dimanche et qui a été suivi d'une tentative d'infiltration dans la ville par des éléments islamistes.
Chassés de leur base dans le nord du Mali, les combattants d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), du Mouvement pour l’unité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) et du groupe Ansar Dine se sont retirés dans un premier temps à environ cent kilomètres des grandes villes. Mais ils étaient très vite repérés par l’aviation de l’armée française à cause de leurs véhicules. Alors, ils se sont débarrassés de leurs voitures et ont mis en place une nouvelle stratégie pour s'infiltrer, à nouveau, dans les villes. ... suite de l'article sur RFI