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Nouhoum Togo, membre de l’opposition : « Nous tenons jusqu’à présent notre position»
Publié le samedi 22 juillet 2017  |  Aujourd`hui
Rentrée
© aBamako.com par Momo
Rentrée politique du PARENA
Bamako, le 20 février 2016 le PARENA a tenu sa rentrée politique 2016 au Palais de la culture
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Lors du meeting du 1er juillet, votre journal préféré, dans sa mission d’informer le peuple a tendu son micro, à monsieur Nouhoum Togo, du Cabinet du chef de file de l’opposition. Sans tournure, il a répondu favorablement la question, à savoir, pourquoi, ce meeting ? Lisez-le !
«Le meeting devait se tenir à la Bourse du travail, mais nous avons fait déplacer le meeting jusqu’à nous cloîtrer dans l’ACI pour éviter des désagréments. Le patriotisme, l’engagement et le nationalisme nous ont poussés à faire ce travail de fond ; mais, soudain, le gouverneur nous a appelés pour demander de reporter la marche. Il a évoqué deux arguments : l’État d’urgence et la problématique de la sécurisation de la marche. Nous avons dit que nous allons sécuriser nous-mêmes le meeting.
Ils sont partis plus loin ; ils ont même fait des communiqués à l’Ortm en notre nom. Le président de la République est sorti à la télé pour dire à l’opinion nationale que s’il a un peu reculé, c’est dû à ce dépôt au niveau de la Cour constitutionnelle. Alors, nous avons dit, comme il y a eu d’autres circonstances qui sont entrées en jeu, il s’agit de l’arrivée de Macron qui est l’un des préalables au niveau de la gestion de la crise du nord du Mali.
La bande sahélo-saharienne, comme vous le savez, est en proie à l’insécurité, avec l’arrivée de Macron qui se rend à Bamako avec l’histoire du G5 Sahel pour parler de l’insécurité du Mali ou de la bande sahélo-saharienne pour essayer de mettre un scénario qui arrive à gérer et imposer le combat contre le terrorisme au nord du Mali… Alors, compte tenu de ces préoccupations, nous avons voulu délocaliser et annuler la marche et la transformer en meeting.
Nous tenons jusqu’à présent notre position, parce qu’en 1991, il y a eu un consensus pour aller vers la Constitution du 25 février 1992. Il y a eu des morts. Aujourd’hui, la révision constitutionnelle d’Ibrahim Boubacar Kéita est en train de diviser même les « Grins », les familles, tout le monde. IBK n’a pas la capacité de faire en sorte que la paix soit au Mali, mais s’il continue de diviser, nous nous battrons contre ce principe-là ».
karidia Dembélé
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