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Fièvre autour de la révision constitutionnelle : Un business florissant pour les opportunistes et autres situationnistes
Publié le lundi 24 juillet 2017  |  Le challenger
Meeting
© aBamako.com par A S
Meeting de la plateforme « An tè, A Bana!
Bamako, le 01 juillet un Meeting de la plateforme « An tè, A Bana! eu lieu a Bamako
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Le Mali est en ébullition depuis l’annonce de la révision constitutionnelle. Ce projet qui divise les Maliens en deux camps offre des opportunités à certains de se frotter les mains. Autrement dit, c’est un business pour bon nombre de jeunes et d’hommes d’affaires.

Le camp du NON appelé « An tè, A Bana » est une plateforme qui regroupe une centaine d’associations. A l’opposé, le camp du OUI « An son na » aussi regroupe plus d’une centaine d’associations et de mouvements aujourd’hui. En un laps de temps, des associations ont poussé comme des champignons. Les esprits malins ont saisi l’occasion pour créer des associations et mouvements pour la circonstance dans l’objectif de mettre quelque chose sous la dent. Ils sont généralement des jeunes désœuvrés et des grandes gueules qui veulent se faire une place au soleil à l’occasion de la révision constitutionnelle.
L’argent coule à flot

Le plan d’action de ces ‘’malins des malins’’ qui ne se soucient que d’eux-mêmes, se résume à la mobilisation des jeunes et des enfants, pour remplir des salles de meeting ou participer à des marches. Les budgets à cet effet ne sont pas négligeables. Frais de mobilisation, carburant, location de minibus et bien d’autres alibis sont bons pour engranger de fortes sommes mises à disposition par l’un ou l’autre camp.

A cela s’ajoutent les perdiems pour certains manifestants qui s’élèvent à 2000 F CFA par manifestant. Certains jeunes témoignent avoir eu des stages grâce à leur appartenance à un mouvement. « C’est grâce à notre mouvement que j’ai eu un stage dans une entreprise. Je me battrai jusqu’au bout », témoigne un jeune leader d’association.

La révision constitutionnelle qui divise la société malienne fait bien des heureux, qui à coup sûr voudront maintenir le statu quo pour bien se frotter les mains. C’est pourquoi, de nouvelles associations sont créées chaque jour en la faveur du Oui ou du Non.

Il en est de même pour les situationnistes qui récupèrent ces mouvements pour se faire un nom. Pour eux, l’occasion est bonne pour approcher les grandes personnalités afin d’enrichir leur carnet d’adresses. Tapis dans l’ombre, ils récupèrent et financent ces mouvements.
Loin de nous l’idée de jeter l’opprobre sur tous les défenseurs du Oui ou du Non dont certains, au sein de ces plateformes, sont connus pour la défense de la démocratie au Mali.
Modibo L. Fofana
Le challenger

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