Le général Didier DACKO à la tête du G5 Sahel: Une nomination qualifiée de choix de la compétence !

News

Politique

Article

Politique

Publié le lundi 24 juillet 2017 | L'Observatoire

© aBamako.com par A S
Passation de service au Ministère de la Défense et des Anciens Combattants
La cérémonie de passation de service au Ministère de la Défense et des Anciens Combattants a eu le 6 Septembre 2016.

Le Commandant en Chef des forces du G5 Sahel est en terrain connu. Il s’agit du Général de Division Didier Dakouo qui s’est révélé à ses compatriotes lors de la guerre de libération des Régions du Nord des mains des islamistes. Celui qui fut le CEMG (ndlr : Chef d’Etat Major Général) des Forces Armées Maliennes aura la lourde tâche de diriger la force du G5 Sahel. Une nomination qui ravit les Maliens dans leur ensemble.
S’il y a une décision qui fait unanimité chez les Maliens, c’est bien la nomination de notre compatriote à la tête des forces du G5 Sahel. Il s’agit du Général de Division Didier Dakouo, ancien CEM des Forces Armées du Mali. Il aura la lourde responsabilité de diriger les 5000 Hommes qui composeront cette nouvelle force mise en place par les pays membres pour combattre le terrorisme et l’intégrisme religieux dans la bande sahélo-saharienne.

Depuis sa nomination à la tête du G5 Sahel par ses pairs, le Président IBK multiplie les initiatives visant à rendre opérationnelle cette force commune dont sont membres la Mauritanie, le Burkina Faso, le Tchad, le Niger et le Mali.

Le 2 juillet dernier, Bamako a abrité une grande rencontre du G5 Sahel au cours de laquelle a été mise en place la force commune du G5 Sahel. Composée de 5000 Hommes cette force de sécurisation de la Bande sahélo saharienne sera placée sous l’égide de notre compatriote, le Général de Division Didier Dakouo, l’ex Chef d’Etat Major Général des Forces Armées du Mali.

Les Nations-Unies par la voix du Chef de maintien de la paix de la MINUSMA viennent de saluer la mise en place de cette force.

Pour la MINUSMA, le G5 Sahel est une alternative à la lutte contre le terrorisme et l’intégrisme religieux qui écument en plusieurs endroits des pays membres du Sahel. C’était un besoin pressant pour la MINUSMA qui intervient dans notre pays depuis 2012, date du déclenchement des hostilités dans le septentrion malien.

Par ailleurs, les Nations-Unies affirment de n’être pas en mesure d’aider financièrement la force du G5 Sahel. Une fausse note pour ses initiateurs qui s’attendaient beaucoup de cette force onusienne.

La création de cette force et la reconnaissance de son utilité par l’ONU arrivent à satisfaire IBK à l’origine de la création de la force du G5 Sahel. C’est le signe que les lignes commencent à bouger au niveau du G5 Sahel sous la présidence de SEM IBK. La force commune pourra venir à bout du terrorisme et de l’intégrisme ambiants avec l’accompagnement des puissances occidentales.

Ambaba de Dissongo

Commentaires

Dans le dossier