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Référendum constitutionnel : LE MC ATT est favorable à une large concertation
Publié le lundi 24 juillet 2017  |  L’Essor
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«Couplage élection présidentielle de 2018 et référendum constitutionnel en recueillant l’avis de toutes les forces vives de la nation, en particulier celui de la classe politique», telle est la proposition faite par le Mouvement citoyen pour l’Alternance, le Travail et la Transparence (MC ATT) à la faveur d’une conférence débat organisée samedi au Palais de la culture Amadou Hampaté Bah. Ayant pour thème «Révision constitutionnelle, quel consensus pour une sortie de crise», la rencontre visait à outiller les membres du comité directeur du parti sur les enjeux de cette loi fondamentale qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive.
C’est l’éminent avocat défenseur des droits de l’homme et universitaire Amadou Tieoulé Diarra qui a été sollicité pour animer cette conférence. Grand orateur, le conférencier a reconnu la nécessité de réviser la constitution en rappelant les deux précédentes tentatives faites par les présidents Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré. Selon lui, le nouveau texte peut passer sur le plan politique avec la prise en compte des dispositions de l’Accord de paix. De l’autre coté, Me Diarra pense que l’initiative du président de la République n’est pas sans heurt sur le plan juridique. Malgré l’arrêt de la Cour constitutionnelle, il pense qu’avec l’insécurité dans le pays, la ténue d’un référendum risque de nuire à certains principes républicains, notamment l’article 118 de la Constitution de 1992.
Sur le fond du texte soumis au référendum, le conférencier a attiré l’attention sur la définition de la politique de la nation par le président de la République. En tant normal, selon lui, cela peut ne pas poser de problème particulier, mais la réalité est tout autre en cas de cohabitation où le président n’a pas une majorité parlementaire qui l’oblige à choisir un chef du gouvernement issu des rangs de l’opposition. Me Diarra a aussi parlé du pouvoir élargi du président de la République. Pour lui, le fait de nommer le président de la Cour constitutionnelle et de pouvoir faire une révision sans référendum sont des dispositions qui peuvent susciter la confiscation du pouvoir par une certaine catégorie de la nation. Pour ce qui est du Sénat tel que voulu, le conférencier estime qu’au risque de rabaisser le débat, il ne faut pas lui conférer de rôle législatif mais plutôt de conseil avec l’implication des autorités religieuses et coutumières. Par ailleurs, il dira que la création d’une Cour des comptes, la régulation du nomadisme politique, la représentativité de la diaspora à l’Assemblée nationale sont des avancées dans le projet de loi constitutionnel.
Sur toutes les questions évoquées, le conférencier a prôné un dialogue politique et social entre tous les acteurs. D’où sa proposition de coupler le référendum à l’élection présidentielle de 2018 après une large concertation de tous les acteurs concernés. Une proposition à laquelle le MC ATT adhère entièrement. Le premier responsable, Jamille Bittar, l’a réaffirmé en indiquant que son parti, dans le souci de renforcer l’unité nationale, n’est ni partisan du Oui, ni du Non.

Lougaye
ALMOULOUD
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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