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Promotion d’Eau, Assainissement et Hygiène dans les structures de soins au Mali: L’UNICEF appui 263 structures de Sikasso et de Koulikoro !
Publié le lundi 24 juillet 2017  |  Le Sursaut
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Dans le cadre de son projet de promotion d’Eau, Assainissement et Hygiène dans les structures de soins au Mali mis en œuvre dans plus de 263 structures de soins dans les Régions de Sikasso et de Koulikoro pour un montant total de 5 millions d’euro financé par l’Union Européenne(UE), le Fond des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) a effectué avec des hommes de médias une mission de visite technique, les mercredi 19 et jeudi 20 juillet 2017 afin de faire mieux connaitre au public les réalisations dudit projet. La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence de Luca Ferroni, représentant de la délégation de l’UE, Kakou Arsène Batcho, spécialiste Eau, Hygiène et Assainissement à l’UNICEF et d’autres cadres de l’UNICEF.
Démarré le 15 novembre 2015 avec un achèvement prévu en août prochain, le projet de Promotion d’Eau, Assainissement et Hygiène dans les structures de Santé de l’UNICEF s’est fixé comme objectifs, d’améliorer l’accès à l’eau potable dans les centres de soins, d’améliorer le système d’évacuation des eaux usées, des excréta et des eaux de drainage et surtout de renforcer la lutte contre les vecteurs de maladies.
M.Luca Ferroni, après avoir rappelé que ce projet a été financé par l’UE, s’est dit satisfait des résultats atteints. Selon lui, tous les délais ont été respectés et les travaux ont été réalisés dans les normes internationales.
A sa suite,M. Kakou Arsène Batcho, spécialiste Eau, Hygiène et Assainissement au sein de l’UNICEF dira que l’idée de ce projet a émergé suite aux événements de la maladie à virus Ebola dont notre pays a été victime en 2014. Selon lui, l’intervention du projet aurait consisté au renforcement des existants en termes d’infrastructures et de formations dans les centres de soins concernés par le projet. De même que la réalisation d’infrastructures là ou ceux-ci n’existaient pas.
Parlant de résultats en termes d’infrastructures, il dira que le projet a réalisé 73 nouveaux forages équipés de système de pompage et de réseaux de distribution. Mais aussi, le renouvellement de 29 forages existants dans les centres de soins. Des forages, ramenés aux normes internationales, ainsi que la construction de 54 latrines pour les personnes valides de même que pour les personnes handicapées.
Outre les infrastructures, selon lui, le projet a beaucoup joué sa partition dans le renforcement du cadre institutionnel dans les centres de soins de ses zones d’intervention. En ce sens, il notera la contribution du projet à la redynamisation de la ‘’Task Force Wash’’ dans les milieux de soins, la promotion de l’hygiène ainsi que l’imprégnation des communautés concernées dans la notion de la redevabilité. Selon lui, plus de 621 agents des CSRF ont reçus des formations de renforcement de capacités.
Soutenant que tout n’a pas été facile pour le projet dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d’action, il dira qu’il s’est heurté à plusieurs contraintes. Ces contraintes à ses dires, sont entre autres, les retards accusés, l’adaptation de certains supports de communication existants, la limitation de budget ainsi que l’appropriation du projet par les nouveaux élus.
Les bénéficiaires attestent l’impact positif du projet !
Après avoir été largement imprégnés du contexte du projet et de ses résultats, les hommes de média ont été conduits dans la matinée du jeudi 20 juillet 2017 pour une visite technique au centre de soins de Mamissa, un village situé à une quarantaine de kilomètres de Bougouni, région de Sikasso. La délégation était conduite par M. Assane Diawara, Conseiller technique au MENC, accompagné de M. Bagayogo, assistant à la communication au sein de l’UNICEF et de Crescent Dabou, administrateur Eau Hygiène et Assainissement au bureau de la zone de Sikasso (UNICEF).
Faut-il souligner que ce centre de soins, choisit sur tant d’autres, obéit à des critères bien précis. En effet, il a été construit en 2008 et couvre environs 14 villages avec un taux de fréquentation qui tourne autour de 200 à 300 patients par mois. Selon Crescent Dabou, ce centre a bénéficié du projet, un forage équipé de système de pompage solaire pour un montant de 7 500 000FCFA, un incinérateur pour un montant de 4 500 000FCFA et des latrines pour personnes valides et les handicapées pour un montant total de 2 500 000FCFA, des kits à hygiène et tant d’autres avantages.
Interrogé sur les impacts du projet sur la population, le président de l’ASACO, Zoumana Mariko de même que Zoumana Konaté, médecin chef du centre de soin de Mamissa, diront que les populations ont bénéficié beaucoup de choses à travers ce projet.
Spécifiquement, Zoumana Konaté dira que la réalisation du forage équipé avec système de pompage solaire a renforcé les capacités de prise en charge des patients. A lui, d’apporter qu’il aurait permis de rendre accessible de l’eau potable à toute la population. En plus, dit-il, le projet a eu un effet positif sur le comportement de la population. Car il l’a permis d’adopter de bonnes pratiques d’hygiène, notamment la pratique de lavage des mains au savon avant de manger et après des besoins naturels. Toute chose qui a réduit, dira-t-il, le taux d’infection de diarrhée et d’autres maladies liées aux mauvaises pratiques d’hygiène.
Par Moïse Keïta, envoyé spécial à Bougouni

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