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La démission de IBK et la destitution de l’assemblée Nationale : seules alternatives pour sauver le Mali du KO
Publié le lundi 24 juillet 2017  |  Le Pays
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Après deux gigantesques marches et un grand meeting, le message de la plateforme ANTE ABANA semble toujours pas avoir été entendu par les autorités. Il est donc urgent pour la plateforme, si elle veut gagner cette lutte au nom du peuple malien trahi, à savoir, le retrait pur et simple du projet de révision constitutionnelle, de monter d’un cran. Cela, au regard des dernières évolutions de la situation sécuritaire dans notre pays, d’exiger, la destitution de l’Assemblée nationale pour haute trahison et la démission pure et simple du président de la République.

En effet, avec le énième report dans l’application des actions prioritaires pour la mise en œuvre de l’accord de paix, l’administration malienne, les FAMAs, et les réfugiés de guerre dans les pays voisins, attendrons encore avant leur retour triomphal de l’Etat annoncé à Kidal.

A ce jour, plus de 230 sous-préfets ont abandonné leurs postes entre Ségou et Kidal, laissant à eux-mêmes et aux mains de djihadistes, de narco trafiquants les populations civiles. Autrefois, la Minusma, qui se targuait toujours de cette mission de défendre les populations civiles, commence à évacuer ses agents de la région de Tombouctou pour cause de violence et d’insécurité permanente.

On le savait, il était illusoire même pour le plus médiocre des analystes de la situation politique malienne, de penser à un retour probable de l’administration ce 20 juillet à Kidal. Il fallait être le Président IBK et le gouvernement du Mali pour y croire. Malheureusement, le miracle attendu ne s’est guère produisit. L’entêtement sans précèdent, sur fond de mensonges dont font preuves le président de la République et ses acolytes autour de ce projet de révision et surtout de l’interprétation hasardeuse et erronée de l’article 118, conduiront sans nul doute à une radicalisation des positions entre le OUI et le NON, empoissonnant ainsi le climat social déjà assez tendu.

L’argumentaire phare du gouvernement, qui consistait à mettre en avant la mise en œuvre de l’accord de paix ne saurait être plus brandi, car la guerre semble plus que déclarée entre le GATIA et la CMA et le spectateur Etat est absent de Kidal sous toutes ses formes.

Pourtant, malgré les revers à répétition, qui en disent long sur la nature et la méthode gouvernance dans notre pays, c’est à dire le pilotage à vue, IBK et ses acolytes ne semblent toujours pas avoir compris, que revenir à de meilleurs sentiments en retirant ce projet, reste le seul issu honorable pour lui.

Au lieu du retrait, de part son arrogance et son incompétence, ce régime a juré de foutre en l’air la crédibilité de tous les rares cadres valeureux, qui tentent lamentablement de justifier la tenue de ce référendum dans le contexte actuel.

La dernière sortie en date est celle du Ministre Bathily, à qui, il convient de renvoyer au titre XVI et à l’article 118 dernier paragraphe de la Constitution qui parle de la révision constitutionnelle. Le dernier paragraphe dit expressément : « Aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire ».

Le Ministre en temps normal éloquent, peinait à trouver ses mots, tant le malaise était perceptible dans sa ligne de défense qui confondait à tout bout de champ référendum – élections présidentielles-législatives – communales.

Le peuple devant sa responsabilité : Exiger la démission de IBK et la destitution de l’Assemblée Nationale.

Notre force, c’est notre détermination.



Dr Etienne Fakaba SISSOKO

Directeur du Centre de Recherche d’Analyses

Politique, Economique et Sociale du M
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