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Pour obstruction a la mise en œuvre de l’accord : Le Gouvernement exige des sanctions contre les groupes armés
Publié le lundi 24 juillet 2017  |  L'Observatoire
conférence
© aBamako.com par A S
conférence de presse du gouvernement
Bamako,le 21 juillet 2017 Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Tiénan Coulibaly, a présidé la conférence de presse du gouvernement
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Pour le Gouvernement malien, la faute du report du retour de l’administration à Kidal incombe aux groupes armés, la CMA et la Plateforme. « La MINUSMA doit rendre compte au Conseil de Sécurité pour qu’il envisage des sanctions contre chaque partie qui constitue un obstacle à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali », a requis le ministre de la défense Tiéna Coulibaly.

Pour dénoncer l’attitude peu sérieuse des groupes armés dans le cadre du retour de l’Administration à Kidal, quelques membres du Gouvernement ont animé un point de presse à la Primature, le jeudi 20 juillet, pour préciser que le Gouvernement est résolument engagé pour la mise en œuvre de l’Accord et le non respect de la date du retour de l’Administration à Kidal relève de la responsabilité des groupes armés signataires.



Présidée par Tiéna Coulibaly, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, cette rencontre avec la presse s’est déroulée en présence de ses collègues Abdoul Karim Konaté du Commerce (porte-parole du Gouvernement) ; Tiéman Hubert Coulibaly de l’Administration Territoriale ; Me Kassoum Tapo des Droits de l’Homme et de la Reforme de l’Etat et Me Mamadou Ismaël Konaté de la Justice Garde de Sceaux.

Selon le Ministre de la Défense, Tiéna Coulibaly, la priorité pour le Gouvernement est le retour de l’Administration à Kidal avec, en tête, le Gouverneur qui, en toute liberté requise, doit pouvoir se mouvoir dans la Région ainsi que tout le personnel de l’Etat.

«Pour le retour de l’Etat à Kidal, il y a des étapes », souligne le Conférencier. Et il ajoute : «D’abord, il y a eu la mise en œuvre du MOC, le 20 juin 2017, composé de 600 soldats dont 200 éléments du côté Gouvernement ; 200 éléments de la CMA et 200 éléments de la Plateforme ».

Au passage, rappelons que le Gouvernement, en commun accord avec les Groupes armés, avait opté pour 20 juin 2017, qui marque 2e Anniversaire de l’Accord, comme date du retour de l’Administration à Kidal.

Un peu plutôt, «dans un communiqué du 10 juin, la CMA a rejeté cette date fixée par le Gouvernement. Et le 12 juin encore, un autre communiqué est rendu public par la même CMA pour témoigner son accord et sa détermination à allers vers la paix», précise le Ministre Tiéna Coulibaly.

Pour lui, les difficultés qui entravent l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale relèvent du fait que la CMA et la Plateforme sont constituées de sous-entités liées aussi à des communautés.

Les préoccupations des communautés

Pour résoudre ces problèmes récurrents qui entravent le processus de mise en œuvre de l’Accord, le Premier Ministre a crée une Commission de bons offices pour le retour de l’Etat à Kidal et stabiliser le Centre et le Sud du pays. La création de cette Commission de bons offices présidée par l’Imam Mahmoud Dicko permettra, selon le Ministre, de prendre en charge les préoccupations des communautés.

Le 20 juillet dernier, date prévue pour le retour de l’Etat à Kidal, n’a pas été respectée à cause des affrontements survenus entre CMA et Plateforme. Les deux groupes armés sont responsables du non respect de cette date, indique le Ministre et il ajoute que Gouvernement est engagé pour la paix et il a mis tous les moyens nécessaires en place pour y arriver.

Pour ce qui est des sanctions contre les groupes armés pour non respect des engagements, le Ministre a estimé que seul le Conseil de Sécurité des Nations-Unies en est habilité. Pour lui, la MINUSMA doit rendre compte au Conseil de Sécurité pour qu’il envisage des sanctions contre chaque partie qui constitue un obstacle à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali.

Ousmane MORBA

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