Le Mali devant les juridictions internationales. 135 ex travailleurs du Laboratoire australien, ALS, victimes d’intoxication portent plainte devant la Cour des droits de l’Homme et des peuples de l’Union africaine et demandent d’être dédommagés. Ils accusent le gouvernement de n'avoir pas su protéger ses citoyens se trouvant dans des conditions de travail difficile. Le conseil d’avocats des plaignants regrette que la justice malienne soit « incapable » de donner suite aux différentes saisines.
Les ex travailleurs du laboratoire « Australian Laboratory Services » réclament au gouvernement le droit d'être indemnisés et de pouvoir bénéficier d'un suivi médical. Cette revendication intervient après plusieurs interpellations devant la justice malienne, mais sans suite.
Selon l’Association Malienne des Droits de l’Homme, cette indifférence de l'Etat peut être justifiée par un manque de volonté à protéger ses citoyens.
Me Moctar Mariko le président de l’AMDH :
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Cette plainte a été introduite avec le concours de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme et de l’Association Malienne des Droits de l’Homme. Les 135 anciens travailleurs du laboratoire australien reprochent à leur employeur le « manque de conditions adéquates dans l'exercice de leurs activités au sein du laboratoire ». Ils ont été victimes d'intoxication au plomb avéré après des analyses médicales.
Me Moctar Mariko avocat des plaignants :
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L’État malien n'aurait d'autres choix que de s’exécuter si la cour venait à rendre sa décision en faveur des ex travailleurs, prévient le président de l’AMDH.
Me Moctar Mariko: