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L’Essor N° 17403 du 2/4/2013

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Assemblée nationale :Un fort attachement à l’unité nationale
Publié le mercredi 3 avril 2013  |  L’Essor


© aBamako.com par A S
Assemblée nationale/ ouverture solennelle de la session d`avril
Bamako, le 1er avril 2013 à l`hémicycle. Le président par intérim de l`Assemblée nationale, Younoussi Touré a présidé, en présence du premier ministre Diango Cissoko, la cérémonie d’ouverture de la session d’avril


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Le drapeau malien doit flotter sur l’ensemble du pays, de Kayes à Kidal. Cela suppose donc que l’Administration soit redéployée à temps dans les zones libérées et que les populations déplacées et réfugiées aient regagné leurs localités.

Les députés ont entamé lundi leur session d’avril, la dernière, pense-t-on, de cette législature exceptionnelle. La cérémonie d’ouverture, dirigée par le président par intérim de l’institution Younoussi Touré, a enregistré la présence de plusieurs personnalités dont les représentants des parlements de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Sénégal, du Niger et du Tchad.

La situation que connaît le pays depuis un peu plus d’un an, la solidarité de la France, de la CEDEAO, de l’Afrique et les défis du gouvernement de transition ont été au coeur de l’allocution d’ouverture du président par intérim Younoussi Touré.

Après avoir rappelé que l’ouverture en ce lundi de Pâques était liée au respect des dispositions constitutionnelles, Younoussi Touré a exprimé sa gratitude aux délégations étrangères qui ont répondu à l’invitation de l’Assemblée nationale du Mali. « Votre présence à nos côtés, chers collègues, est une marque d’amitié et de solidarité que nous apprécions et que nous garderons jalousement dans notre cœur », a-t-il assuré. Cette présence, explique-t-il, est le prolongement du rôle éminent joué par les chefs d’Etat respectifs de ces pays.

Younoussi Touré relève que l’attachement à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale du Mali a été constamment réaffirmé par toutes les instances de décision de la CEDEAO, de l’Union africaine, de l’Union européenne et au niveau de l’Organisation des Nations Unies.

« La reconquête des régions du Nord du Mali, occupées par les terroristes n’aurait pas été aussi rapide sans l’intervention prompte et efficace de l’armée française à Konna le 11 janvier 2013 », a souligné le président de l’Assemblée nationale. Cette intervention a permis de déclencher la phase de sécurisation et de stabilisation. Younoussi Touré a salué le travail des armées française et tchadienne contre les terroristes pour les déloger de leur sanctuaire de Teghargar. Il a exprimé sa gratitude à toutes les forces engagées dans les différentes opérations au Nord du Mali et présenté ses condoléances à la France, au Burkina Faso, au Tchad et au Togo pour les pertes en vies humaines enregistrées dans les rangs de leurs contingents respectifs. Au nom de l’Assemblée nationale, il a présenté les condoléances aux familles de tous les soldats de l’Armée malienne, morts pour la défense de la patrie. Réaffirmant sa reconnaissance à tous les pays contributeurs de troupes de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA), pour leur sacrifice et leur participation à l’effort de libération de notre pays, Younoussi Touré a également eu une pensée pour les otages et souhaité leur libération rapide, « sains et saufs ».

Le président de l’Assemblée nationale est revenu sur le rôle joué par la représentation nationale depuis novembre 2011, quand des députés de retour du Nord ont alerté les plus hautes autorités sur les menaces qui planaient sur le pays. Les élus se sont ensuite opposés au coup d’Etat, ont soutenu le gouvernement de transition dans des conditions parfois très difficiles.

Younoussi Touré a invité les uns et les autres à s’interroger sur la rapidité avec laquelle nous avons assisté à un effondrement politique, sécuritaire et moral et prévenu que nous devons être prêts à nous relever. « Entendons-nous bien, les pays amis sont venus nous aider certes, mais pour nous remettre debout, faudrait-il que nous mêmes ayons la force de nous relever ». Pour cela, il pense que nous devons travailler sans relâche à la mise en œuvre de la Feuille de route de la Transition politique. Il considère comme une priorité le respect du calendrier retenu par le président de la République pour la tenue des élections générales en juillet prochain. « Tout, absolument tout doit être mis en œuvre pour une préparation rigoureuse des élections à bonne date ; il y va de la crédibilité des institutions de transition. Mais il estime que l’organisation des élections ne peut être un facteur de paix et de stabilité que si celles-ci concernent l’ensemble du territoire national et qu’il n’y ait pas un seul pan de notre territoire aux mains des assaillants ». Le drapeau malien doit flotter sur l’ensemble du pays, de Kayes à Kidal. Cela suppose donc que l’Administration soit redéployée à temps dans les zones libérées et que les populations déplacées et réfugiées aient regagné leurs localités. L’Assemblée nationale n’est pas restée inactive. Elle a mis en branle une diplomatie parlementaire très active, a indiqué son président.

Pour Younoussi Touré notre pays a les moyens de se relever. « J’ai foi en l’avenir du Mali, je crois en la capacité de notre peuple de surmonter ce cap difficile », dira-t-il. Nous devons tirer les leçons qui s’imposent pour l’avenir, a-t-il souligné.


Dans leur adresse à l’assemblée, les représentants des parlements des pays amis ont témoigné de leur solidarité avec le Mali.

Le premier vice-président de l’Assemblée nationale du Niger, Daouda Mamadou Marthé, a appelé à une nouvelle dynamique pour le Mali avant de dire sa fraternité avec notre pays. « Nous étions ensemble, nous sommes ensemble et sous serons ensemble ». Pour Gilbert Noël Ouédraogo du Burkina Faso, la solidarité avec le peuple du Mali est plus forte. Les Maliens peuvent se dire qu’ils ne sont pas seuls dans cette épreuve, a assuré Mme Fadika Sarra Sako de l’Assemblée nationale ivoirienne.

Tout ce qui touche le Mali, concerne le Sénégal, soutient Mme Yetta Sow Diop. L’honorable Ahmat A. Khatir, 4è vice-président de l’Assemblée nationale du Tchad, estime que son pays a les mêmes valeurs que le Mali. Pour lui la guerre contre le terrorisme est une cause juste et l’Assemblée nationale tchadienne se tient à côté du Mali.

A. LAM

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