La circulation autour du monument de ‘’la Tour de l’Afrique’’ relève du parcours de combattant à certaines heures, surtout les heures de pointe de la journée. Pourtant, ce monument qui constitue aussi un rond-point est l’une des principales portes d’entrée pour la ville de Bamako.
En effet, afin de rendre la ville de Bamako plus accueillante, le président Alpha Oumar Konaré et son gouvernement avaient procédé à la construction de plusieurs monuments dans la capitale. Parmi ces monuments, la Tour de l’Afrique, un imposant édifice devenu une des vitrines de la capitale malienne.
Ces monuments ont indéniablement changé l’image de la ville de Bamako. Mais pour ce qui concerne la Tour de l’Afrique, cela semble avoir posé un problème de trafic. Car la Tour de l’Afrique est la principale porte d’entrée pour les personnes qui viennent de Sikasso, Ségou et même des régions qui suivent telles que Mopti, Gao, Kidal, etc… Les cars des compagnies de transport qui font la navette entre Bamako et ces régions passent pour la plupart des cas, par ce monument pour se rendre à leurs gares situées généralement en rive droite du District de Bamako.
En plus de cela, des milliers d’automobilistes et de motocyclistes passent par-là tous les matins et soirs pour se rendre sur leurs lieux de travail et à leurs domiciles. Et du coup, à chaque moment de la journée, il y’a des embouteillages monstres au niveau du rond-point de la Tour de l’Afrique.
Face à cette situation, des voies commencent à s’élever pour demander la construction d’un échangeur au niveau de la Tour de l’Afrique pour mettre fin à ces embouteillages qui font souvent trainer les automobilistes pendant plus de 30 minutes entre le Carrefour du Gouverneur appelé ‘’Sidikika Sirafara’’ et ce monument. Alors que la distance qui les sépare fait environ 500 mètres. Sans compter les cas d’accidents que cela provoque tous les jours.
« Il faut vraiment construire un monument au niveau de la Tour de l’Afrique pour mettre fin aux embouteillages. Sinon souvent, on est obligés de faire une heure entre la rue du gouverneur et la Tour de l’Afrique alors que la distance qui les sépare ne vaut même pas 500 mètres », a souligné Hadj Sow, un citoyen de la commune VI. Selon qui, la construction d’un échangeur comme celui pour motocyclistes au niveau du CICB, rendra la circulation fluide au niveau de la Tour de l’Afrique.
« Si les autorités construisent à ce niveau un échangeur pour les véhicules, en plus de fluidifier la circulation, cela rendra la ville de Bamako encore plus belle et attrayante », a-t-il ajouté.
C’est le même discours chez ce chauffeur de Car qui fait la navette entre Bamako et Sikasso. Selon lui, souvent, il fait plus de 30 ministres au niveau de la Tour de l’Afrique pour pouvoir se frayer un chemin lorsqu’il revient de voyage alors que cela trouve que lui-même il est déjà fatigué de même que les passagers qu’il transporte.
« La construction d’un échangeur pour véhicules à ce niveau sera vraiment salutaire car c’est la principale porte d’entrée de la ville de Bamako pour les véhicules qui proviennent de plusieurs régions du Mali », a-t-il indiqué.
Des motocyclistes comme des taximen que nous avons interrogés aussi sur la question estiment que la construction d’un échangeur à ce niveau sera vraiment d’une grande utilité pour les usagers. A en croire un motocycliste, tellement qu’il y’a souvent des embouteillages au niveau de la Tour de l’Afrique que les policiers chargés de réguler la circulation sont souvent débordés. Et ne savent même plus quoi faire. Du coup, des usagers sont souvent obligés de rentrer dans le quartier Faladié-SEMA pour se frayer un chemin.
S’agissant de la faisabilité du projet, nous avons approché un ingénieur des travaux publics qui nous a confirmé que cela est faisable. Car selon lui, la majeure partie de l’espace est occupée par un jardin construit en marge des festivités du cinquantenaire de l’indépendance du Mali en 2010. A en croire notre ingénieur, il y’a de l’espace pour une telle infrastructure de tous les côtés du monument ‘’la Tour de l’Afrique’’. Seulement, il suffit que les autorités prennent la décision de le faire et confient les travaux à un vrai spécialiste. Et dans les mois à venir dit-il, un échangeur va sortir de terre aux alentours de la Tour de l’Afrique au grand bonheur des populations.
D.D