Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Association pour le Mali soutien à IBK : ‘’Le scrutin référendaire est bien possible !’’
Publié le mardi 25 juillet 2017  |  Le 26 Mars
Lancement
© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
Comment


Association pour le Mali soutien à IBK (APM) a organisé lundi dernier à la maison de la presse une journée d’échanges et d’information sur la révision constitutionnelle.

Il s’agissait à travers cette rencontre, d’expliquer à l’opinion nationale que le référendum est bel et bien légitime et réitérer leur soutien au président IBK dans sa volonté de révision constitutionnelle.



La rencontre s’est déroulée en présence de M. Mohamed Ali Bathily, président de l’APM et ministre de l’urbanisme de l’habitat, des domaines de l’État et des affaires foncières, non moins président des APM, en présence des membres de l’association et plusieurs invités.

Dans son exposé, M. Mohamed Ali Bathily, président de l’APM a évoqué l’article 118 de la constitution sur lequel les partisans du Non s’appuient pour demander le retrait pur et simple du projet. Selon lui, cette question est un faux débat, puis qu’il n’y a pas de violation de cette disposition.

« L’article 118 est clair : aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire. Y a-t-il une atteinte à l’intégrité du territoire nationale aujourd’hui ? », S’interrogé-t-il, avant d’affirmer qu’il n’y en a aucune. « Le Mali recouvre l’intégralité de son territoire nationale ».

Le président de l’APM a dit aussi ne pas être du même avis que la Cour Constitutionnelle qui qualifie la situation sécuritaire de notre pays comme ‘’résiduelle’’. « L’insécurité est plus que résiduelle au Mali, mais cette situation ne saurait empêcher la tenue du scrutin référendaire », a indiqué M. Bathily.

Il dira ensuite que de 2011 à 2013, l’intégrité du territoire était menacée voire atteinte, parce que les groupes armés réclamaient une partie du pays. « Aujourd’hui, tous les groupes armés ont renoncé à leur projet de division du pays et devant le peuple du Mali et la communauté internationale. Il y a certes des violences importantes dans le pays, mais, ces violences n’ont pas les mêmes objectifs que ceux de 2012 qui visaient la séparation du pays», a-t-il rappelé.

Reconnaissant que l’administration n’est absente qu’à Kidal, selon Me. Bathily, cela ne pourrait pas expliquer la violation de l’article 118 de la Constitution. « Il y a des blocages actuellement. La révision de la Constitution est une étape de la mise en œuvre de l’accord d’Alger pour mettre un terme à ces blocages », a-t-il soutenu.

S’agissant de la polémique autour du point 3 du préambule relatif à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, qui favoriserait le mariage entre les personnes du même sexe, Me Mohamed Bathily, a qualifié ces agissements des partisans du NON comme une intoxication.

« Depuis l’indépendance, le Mali s’est engagé à respecter le droit des minorités et la signature de la résolution 275 de la Commission africaine des droits de l’Hommes et des peuples sur la protection contre la violence et d’autres violations des Droits humains, de personnes sur la base de leur identité ou orientation sexuelle réelle ou supposée, n’autorise pas le mariage gay dans notre pays », a expliqué le président de l’APM.

A ses dires, la Commission africaine prie les Etats à prendre des mesures pour les protéger en promulguant des lois dans ce sens. « Mais, le Mali ne prendra jamais une loi dans ce sens ou ne le fera pas sans consulter le peuple », a rassuré M. Bathily.

Il a aussi rappelé qu’autre fois, certains parmi les partisans du Non avaient tenté d’autoriser le mariage gay avec la modification de la Code de famille sans pouvoir y parvenir. « Pourquoi, soulever le débat maintenant si ce n’est que de faire pression sur l’Etat malien pour la cause des homosexuels ?», s’est interrogé Me Bathily.

Le patron de l’APM a conclu en expliquant que la nomination d’1/3 des sénateurs, la nomination et la révocation du Premier ministre et la désignation du président de la Cour constitutionnelle, par le président IBK ne fera aucunement de lui, un monarque.

Karim Sanogo
Commentaires