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Assassinat manque webactiviste Madou Kanté alias Marechal : La Plateforme du ‘’non’’ indignée
Publié le mercredi 26 juillet 2017  |  L’Indicateur Renouveau
Madou
© Autre presse par DR
Madou Kanté
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Mardi 25 juillet aux environs de 1 h du matin, lorsque le jeune webactiviste Madou Kanté alias Maréchal se rendait chez lui à Boulkassoumbougou en Commune I, un homme armé non-identifié lui a tiré à bout portant. Un acte crapuleux condamné par la Plateforme, “An tè A Banna : Touche pas à ma Constitution” qui invite le président de la République de prendre ses responsabilités.

La sécurité des personnes influentes de la Plateforme “An tè A Banna : Touche pas à ma Constitution” est de plus en plus menacé. Malick Konaté, membre du mouvement “Trop, c’est trop”, Yéry Bocoum du mouvement “Ça suffit” et l’épouse du chef de file de l’opposition ont été les premières à être inquiétés. Mais c’est le mardi 25 juillet que le point culminant a été atteint avec l’agression du jeune activiste Madou Kanté alias Maréchal.



Connu pour sa chronique “Madou Ka Journal”, Madou Kanté alias Maréchal Madou a fait l’objet d’une tentative d’assassinat. Il a été atteint par balles. Il revenait de son grin. “Pendant qu’il était dans un carrefour, il a été pris à partie par un tireur”, indique un témoin joint au téléphone par nos confrères de Maliweb.

C’est une tentative d’assassinat, dénonce le 1er vice-président de la Plateforme, l’honorable Amadou Thiam. “Il a été visé à la partie supérieure. La balle s’est logée dans sa poitrine. Ce qui vient d’arriver est inquiétant et regrettable. Nous avons vu de façon progressive que la violence s’est invitée sur la scène politique. Le premier signal a été donné par l’agression des jeunes des mouvements ‘Ça suffit’ et ‘Trop, c’est trop’ devant l’ORTM par des milices, sous l’œil vigilant des forces de l’ordre. Le cas de l’épouse du chef de file de l’opposition en est aussi l’illustration. Certaines délégations de la Plateforme ont été empêchées d’accéder à certains endroits du pays. Mais où va-t-on ?”, s’interroge-t-il.

Des situations qui naturellement créent un clivage. “Je crois qu’on a vu des assassinats politiques des années 1950. Ce temps est révolu. C’est le moment pour le gouvernement de prendre toute sa responsabilité pour mettre fin à ses violences. L’indignation est à un niveau assez élevé. Un meeting sera tenu et la mise en place d’un comité de crise. Y’a un risque d’escalade de la violence dans notre pays…”

Le climat politique se détériore sérieusement, ajoute Tiébilé Dramé. “L’opinion a été témoigne de la surenchère verbale à laquelle les dirigeants du régime se livrent depuis quelques jours face à l’ampleur de résistance et d’opposition à la révision constitutionnelle et à la mobilisation générale. Les tenants du régime paniquent. Ils se livrent à des actes terroristes”, déplore M. Dramé.

“On est dans un Etat de droit ? Je crois que le président de la République et son gouvernement sont les seuls responsables de cette situation. Le président qui a dit que ceux qui s’opposent à la révision constitutionnelle, n’aiment pas le Mali. Ce sont les ennemis de la paix et ce sont ses partisans qui parlent régulièrement de climat de haine et menacent. Nous sommes dans une situation dont la responsabilité incombe à ceux qui nous gouvernent. Le président est le garant de la paix et de la stabilité. Il ne peut pas laisser faire ça. Parce que des Maliens exercent leur droit démocratique. C’est une gravité extrême…”

Bréhima Sogoba

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