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Flambée de violence aux alentours de Kidal : Le GATIA et la CMA s’affrontent de nouveau
Publié le mercredi 26 juillet 2017  |  kibaru
MNLA
© Autre presse par DR
MNLA (Mouvement National pour la Libération de l`Azawad)
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Des combats extrêmement violents ont repris, ce mercredi 26 juillet 2017, entre la CMA et le GATIA, aux alentours de Kidal. Les localités concernés par ces affrontements sont notamment Takalot, située à 40 km au sud-est de Kidal et Amassin, sise à 90 km au sud de la capitale de l’Adrar des Ifoghas.

Pour l’instant, il est encore trop tôt d’évoquer un bilan à cause de la violence des affrontements qui se déroulent avec toutes sortes d’armes. Il faut noter que depuis un certain temps, une vive tension couve dans cette région. D’ailleurs, les responsables du GATIA ont accusé la CMA de se livrer à une chasse aux sorcières en menant des exactions dans la localité de Takalot où plusieurs structures telles que le camp des déplacés, le CSCOM, etc. ont été pillées. Certains de ces déplacés sont même arrivés à Gao.

Cette tension a notamment augmenté d’un cran, lors des affrontements opposant le GATIA et la CMA, le 11 janvier dernier contraignant le premier à évacuer la localité d’Anefis qu’il occupait depuis le 17 août 2015, à la suite de combats avec les ex-rebelles. Cette situation intervient après l’échec de la signature d’un cessez-le-feu, le mercredi 19 juillet dernier sous l’égide du Premier ministre. Ce qui a d’ailleurs été l’une des causes du report du démarrage des activités du Mécanisme Opérationnel de Coordination qui été prévu à Kidal, le jeudi 20 juillet dernier. Au même moment, l’armée a accusé les ex-rebelles de la CMA d’avoir violé le cessez-le-feu, lorsque dans l’après-midi du samedi 22 juillet dernier, une mission de ravitaillement qui assurait une relève a failli tomber dans une embuscade, sur l’axe Léré-Nampala.

Par ailleurs, cette situation n’est pas étrangère à la polémique qui enfle actuellement relative à une supposée demande des autorités aux éléments des mouvements armés de libérer les hôtels qu’ils occupent à Bamako à cause de leur manque d’engagement dans la mise en œuvre de l’accord.
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