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Industrie minière au Mali : Randgold a fait le point sur l’état des lieux.
Publié le jeudi 27 juillet 2017  |  aBamako.com
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© aBamako.com par Androuicha
Point de presse traditionnel de Rangold
Bamako, le 26 juillet 2017. L`hôtel Onomo a servi de cadre à l`édition 2017 de la rencontre traditionnelle que la société minière Rangold organise avec la presse du Mali. Au cours de ce point de presse, les responsables de Rangold ont dressé le bilan de leur dernière année d`exercice.
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"Les opérations de Randgold Resources au Mali continuent de réaliser des performances robustes et la récente décision de la société d’ entreprendre le développement du super puits de Gounkoto atteste de l’engagement du groupe vis-à-vis de l’industrie minière du pays" a déclaré le Directeur Exécutif , Mark Bristow .

Cette déclaration est faite lors du point de presse traditionnel de Randgold, dont l’édition 2017 s’est déroulé le mercredi 26 juillet 2017 à l’hôtel Onomo. Bristow y a affirmé que les succès continuels de l’ exploration sur les permis de Loulo et de Gounkoto ont permis de remplacer tout l’or extrait l’année dernière et continuent de délivrer des réserves et des ressources additionnelles. Les travaux de préparation entrepris aussi au niveau du super puits de Gounkoto vont renforcer la position du complexe comme un producteur à long terme de 600 000 onces au moins par an.

En même temps à Morila , toutes les autorisations nécessaires pour le développement du satellite de Domba ont été obtenues après deux années de consultation avec les communautés et l’exploitation devrait débuter en septembre de cette année. Morila a également trouvé un accord pour acquérir des portions des permis de la société de Birimian à Ntiola et à Viper dont l ‘ exploitation en plus de Domba permettra de prolonger la durée de vie de la mine à la fin de l année 2019 et probablement en 2020.

L importance de ces développements, a dit Bristow , était qu’ils vont sécuriser la capacité de Morila de financer éventuellement son plan de fermeture ainsi que l ‘incarnation de l’après mine en centre d’agro business conformément à l’objectif du Gouvernement de renforcement de l’agriculture comme base de l’économie.

Bien qu’il y ait un nombre de nouvelles mines en vue au Mali , a dit Bristow, l’avenir de l’industrie aurifère du pays dépendra des succès de l’exploration pour la prochaine génération de découvertes et la capacité du pays d’attirer les investissements nécessaires.

« La question est de savoir si le Code minier actuel et son régime fiscal sont suffisamment attractifs pour attirer les investisseurs étrangers. L’industrie et le Gouvernement sous la direction du Ministre des Mines ont eu des entretiens constructifs à cet égard et sur d’autres points comme l’impact destructif de l’orpaillage illégal et nous avons convenu de travailler ensemble pour trouver des solutions mutuellement acceptables, » a-t-il ajouté.

« Pour ce qui concerne les problèmes fiscaux de Randgold, nous continuons nos discussions avec les autorités et nous espérons pouvoir parvenir à un règlement amiable des dossiers pendant plutôt que le recours de nouveau à l’arbitrage. Nous avons eu avec le Mali et sa population un long partenariat mutuellement bénéfique et en fonction du prix de l’or, la contribution de Randgold au PIB du Mali se situe entre 6% et 10% chaque année et il est évidemment de l’intérêt des deux parties de trouver une solution équitable à ce problème.


André SEGBEDJI/abamako.com



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