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Respect Marechal !
Publié le jeudi 27 juillet 2017  |  L’aube
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Nuit maudite du lundi ou matin damné du mardi : Qu’importe ! Nous retiendrons seulement les mains criminelles qui ont tiré sur Maréchal Madou, figure éminente de la « génération consciente » en flèche dans le combat pour un Mali meilleur.
Le combat de Maréchal Madou ne se limite pas au retrait du projet de révision constitutionnelle, qui n’est qu’une des multiples déviances d’une gouvernance qui a raté tous ses caps et qui doit prouver maintenant qu’il ne tombe pas dans l’abjection de l’assassinat politique comme forme de règlement des contraintes politiques.

A écouter son journal éponyme « Madou Ka journal », on n’a pas le moindre doute sur le choix du Maréchal en 2013 : il a voté IBK ! Parce qu’il a cru au « Mali D’abord » ; il s’est laissé séduire par celui qui lui promettait « l’honneur et le bonheur ».
Avant les balles qui l’ont atteint lundi soir, Maréchal Madou est un grand blessé de cette duperie électorale, un écorché vif de tous les renoncements au sommet de l’Etat.
Nous ne doutons pas que le Dieu Miséricordieux, par le truchement de ses médecins, nous le rendra bientôt encore plus prêt à défendre le Mali au prix de son sang comme il le proclame dans son « Web journal ». Mais plus que tout, Maréchal Madou, malgré son jeune âge, a donné une devise sous forme de tryptique qui lui survivra même si sa vie sur cette terre devrait atteindre le siécle : « Tignè Ka fo/baara Ka Kè/Jamana Ka jo » ! (Que le fondement de la construction du Mali soit le travail adossé à la vérité). Prompt rétablissement digne fils du Mali.
La Rédaction
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Tentative d’assasinat de Madou : La Plateforme « An tè, A Bana ! » accuse…
Hier, la plateforme « An tè, A Bana ! Touche pas a ma constitution » a organisé une conférence de presse pour dénoncer l’agression du chroniqueur et le climat de violences verbales qui s’installe à Bamako. Le mouvement pointe du doigt le régime IBK et ses partisans. Reportage.
La conférence, tenue à la Maison de la presse, était animée par l’honorable Amadou Thiam, 1er vice-président de la plateforme. C’était en présence de nombreux membres du mouvement dont l’ancien premier ministre, Soumana Sacko, le ptrésident du Sadi, Dr Oumar Mariko, Nouhoun Togo et Fatoumata Sacko, Amara Sidibé de mouvement « Trop c’est trop »…
Selon le principal conférencier, Amadou Thiam, les multiples agressions dont les membres de son mouvement sont victimes relèvent de la reponsabilité directe du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita. « La Plateforme tient le président de la République pour responsable de toute détérioration du climat sécuritaire actuel, notamment la sécurité des responsables, militants et sympathisants de la Plateforme », a-t-il clamé.
Pour le député de L’Adp-Maliba, la tentative d’assasinat du chronoqieur Mamadou Kanté dit « Madou-ka-journal » est la consequence des agissements des partisans du OUI. «Ils s’évertuent depuis des semaines à diaboliser les opposants à la révision constitutionnelle en les présentant comme des apatrides et ennemis de la paix», selon Amadou Thiam. Il a rappelé la série d’attaques et d’agressions dont les responsables et militants de la Plateforme ont été victimes.
En effet, le 2 juillet dernier, une délégation de la Plateforme conduite par le chroniqueur Rasbatch a été empêchée d’entrer dans la ville de Bougounin. Le 19 juillet, le véhicule de l’épouse de l’honorable Soumaïla Cissé à été vandalisé par des inconnus à Bako-Djikoroni. Le même jour, devant l’Ortm, des lounards ont agressé, lors d’un sit-in pacifique, des membres de « Trop, c’est Trop » et « Ça suffit ». Le 20 juillet, c’est le domicile d’un membre de la Plateforme au quartier l’Hyppodrome qui a subit une attaque armée qui s’est soldée par un blessé par balles encore hospitalisé. Enfin, dans la nuit du 21 au 22 juillet, une attaque a eu lieu contre la voiture de militants de la Plateforme à Sirakoro-Méguétan. Amadou Thiam a souligné qu’aucune enquete serieuse n’a été encore ouverte par les autorités judiciaires, après ces multiples agressions.

IBK interpellé !
Soumana Sacko, président de la Cnas Faso Hère, a denoncé la derive dans laquelle s’enfonce le pays, du fait de l’entêtement du président de la République à organiser une révision constitutionnelle. « Nous trouvons l’initiative inopportune, injustifiée, mal inspirée, anticonstitutionnelle, inutilement coûteuse et dangereuse pour la consolidation et l’épanouissement de la démocratie au Mali», a-t-il asséné. L’ancien premier ministre n’a pas mâché ses mots pour dénoncer l’intrusion des religieux dans la sphère politique. «Nous respectons les imams, les prêcheurs qui se limitent dans la diffusion du message divin. Mais, nous combattrons les marchands d’ilussions, les prêcheurs de haine », dit-il.
Quant à Oumar Mariko, le leader du Sadi, il a exhorté l’assistance à la résistance face aux intimidations, aux agressions. « Nous ne cèderons pas face à la violence. Nous avons les moyens de nous défendre», prévient le Dr Mariko. Et d’interpeller le chef de l’Etat : «Ibrahim Boubacar Kéita doit comprendre qu’on lui a menti, qu’on lui ment pour lui faire plaisir. Et puisque lui-même aime se faire plaisir, il a accepté le mensonge.
Qu’il comprenne qu’on ne gère pas un pays avec des états d’âme personnels, sinon on ferait plus de destruction ». Très inspiré, l’ancien allié de la mouvance présidentielle ne s’arrête pas là. « Je dirai que la Constitution, c’est le peuple. S’il (IBK) trahit déjà la Constitution, il a trahi le peuple. En réalité, ce qu’il dit : ‘ne pas appliquer ses engagements internationaux serait une trahison vis-à-vis du peuple malien’.
Il n’a qu’à choisir entre trahir ses engagements internationaux et trahir le peuple malien, parce que quelque chose ne va pas. Il doit plutôt respecter le peuple malien. Et respecter le peuple malien, c’est respecter la Constitution », a déclaré Oumar Mariko.
Cette conférence de presse a été organisée après l’assemblée générale de la plateforme, tenue la veille (25 juillet) à la bourse du travail.
Par ailleurs, le mouvement « An tè, A Bana » a adressé des correspondances aux ambassadeurs des Etats-Unis, de la France, ainsi que qu’aux représentants de plusieurs organisations internationales et à la Minusma. Le mouvement attire leur attention sur la dégradation de la situation socio-politique à Bamako.
Mémé Sanogo
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