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Election présidentielle de 2018: Un Candidat issu des rangs de l’ADEMA sera dans lestarting-block !
Publié le jeudi 27 juillet 2017  |  Carrefour
25e
© aBamako.com par A.S
25e anniversaire de l’ADEMA-PASJ
Bamako, le 25 mai 2016 l’ADEMA-PASJ a fêté 25e anniversaire au CICB
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A la suite d’un retrait du Comité Exécutif de l’ADEMA au motif de mieux cerner l’éventualité d’une candidature interne ou externe du Parti, il a été décidé par la majorité des participants de désigner un candidat consensuel à l’interne, donc dans le Parti. Si cela n’était pas possible, il fallait chercher un autre candidat externe au Parti et le soutenir dans le cadre d’une plateforme. Ce retrait était un faux-fuyant pour vouloir empêcher l’ADEMA d’avoir un candidat à l’interne. Sinon comment peut-on penser qu’après les recommandations de la 15ème Conférence Nationale qui a clairement dit qu’il fallait tout de suite prendre les dispositions pour le choix du candidat à l’élection présidentielle de 2018, qu’on s’arrange à parler encore d’un candidat externe fut-il du front de gauche ?
Ces ministres du Parti qui sont tous dans le Gouvernement, continuent à tromper IBK. Ceux-là même qui sont entrain de distribuer 1000 millions dans un bureau de précampagne à l’ACI 2000, aux représentants des sections de l’intérieur pour acheter leurs voix se trompent énormément sur le compte de l’ADEMA. La candidature interne est inévitable à l’ADEMA, pour ne pas disparaitre de la scène politique. Les militantes et les militants tiennent à cela. Pour eux, on ne va pas à une élection pour être le meilleur à chaque fois. Un Parti va aux élections pour trois raisons à savoir faire répéter aux structures, aux militantes et militants les formalités du vote, l’organisation à la base, et enfin connaitre son poids politique par rapport au moment. Sur une panoplie de candidats, seul un devient président de la République car le fauteuil suprême appartient à une seule personne. Pour le devenir, il doit démarcher les autres partis recalés au premier tour. C’est sur la base du poids obtenu par le Parti que les négociations de soutien se font. Si un grand parti renonce dès le début à présenter son propre candidat, sur quelle base alors négociera-t-il ?
Ce principe, les sections l’ont compris, c’est d’ailleurs pourquoi ces structures sont remontées contre le camp qui voudrait qu’IBK soit le candidat du Parti. Elles savent bien que l’argent d’IBK est entrain de se distribuer entre certains membres du Comité Exécutif, afin d’empêcher par des manœuvres dilatoires le Parti à avoir son candidat bon teint. Les tenants de cette option, composés en général des revenants du Parti MIRIA, qui n’ont aucune expérience des enjeux électoraux des élections, car ils sont allés rarement aux urnes pour engranger quelques résultats fussent-ils minimes, et des ministres ADEMA qui ne cherchent que pour leur seul compte, n’ont pas encore baissé leurs bras. Nous sommes d’accord avec ceux qui veulent qu’il faille aller à un congrès extraordinaire pour définitivement trancher la question.
Le bilan de l’accompagnement du Parti envers le régime d’IBK a été jugé mauvais par l’ensemble des membres du Comité Exécutif y compris ceux qui sont dans le Gouvernement. Ils ne se gênent pas de le dire privée, mais en public, c’est le griotisme politique qu’il faut pour ne pas être démasqué. C’est déjà une bonne chose, que des candidats d’envergure nationale se fassent connaitre à l’image de Kalifa SONOGO.
Ivette GUINDO
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