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Combats aux alentours de Kidal : Au moins une vingtaine de morts, des blessés et des prisonniers
Publié le jeudi 27 juillet 2017  |  kibaru
MNLA
© Autre presse par DR
MNLA (Mouvement National pour la Libération de l`Azawad)
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Comme nous vous l’annoncions, dans nos précédentes publications, les combats d’hier opposant le GATIA et la CMA, dans les localités avoisinantes de Kidal ont été très meurtriers. Ces affrontements se sont surtout concentrés dans les localités de Takalout, située à 40 km au sud-est de Kidal et Amassin, sise à 90 km au sud de la capitale de l’Adrar des Ifoghas. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’une fois encore le bilan macabre a été très lourd. De sources dignes, il y aurait au moins une vingtaine de morts dont la majorité est issue des rangs du GATIA. Ce mouvement, a d’ailleurs perdu plusieurs localités qui étaient sous son contrôle telles que Takalot, Koniba, Tiwraghene, Amassine.

S’y ajoute celle d’Anefis perdue depuis les combats du 11 juillet dernier. Ainsi, au nombre des victimes figurent entre autres Rhissa Ag Bissada, l’un des chefs militaires du MNLA, Ahmed Cheick dit Intakarde, un officier déserteur de l’armée malienne, actuellement chef militaire du GATIA. Par ailleurs, ces affrontements ont également fait plusieurs blessés dont certains grièvement. Signalons que les images qui nous parviennent montrent la violence des combats, mais par respect aux sensibilités des lecteurs nous avons choisi délibérément de ne pas les diffuser. Il faut aussi signaler que la CMA a capturé un grand nombre de prisonniers issus des rangs du GATIA. A cette situation, il faut ajouter la saisie de nombreux véhicules de combat ou de ravitaillement et la destruction d’autres.

Il faut noter que depuis un certain temps, la tension était très vive dans cette partie du territoire malien qui tarde à entrer dans le giron de l’Etat. En effet, plusieurs responsables du GATIA, preuves à l’appui, ont accusé la CMA de se livrer à une chasse aux sorcières en menant des exactions contre les personnes n’adhérant pas à leur cause dans la localité de Takalot. Sur place, plusieurs structures telles que le camp des déplacés, le CSCOM, etc. ont été pillées. Certains de ces déplacés sont même arrivés à Gao.

Cette tension a notamment augmenté d’un cran, lors des affrontements opposant le GATIA et la CMA, le 11 janvier dernier contraignant le premier à évacuer la localité d’Anefis qu’il occupait depuis le 17 août 2015, à la suite de combats avec les ex-rebelles. Sans compter la macabre découverte d’un charnier contenant sept corps près de Anefis. Un drame dont les deux camps se rejettent la responsabilité.

Cette situation intervient après l’échec de la signature d’un cessez-le-feu, le mercredi 19 juillet dernier sous l’égide du Premier ministre. Ce qui a d’ailleurs été l’une des causes du report du démarrage des activités du Mécanisme Opérationnel de Coordination qui été prévu à Kidal, le jeudi 20 juillet dernier. Au même moment, l’armée a accusé les ex-rebelles de la CMA d’avoir violé le cessez-le-feu, lorsque dans l’après-midi du samedi 22 juillet dernier, une mission de ravitaillement qui assurait une relève a failli tomber dans une embuscade, sur l’axe Léré-Nampala.

Autant de faits qui compromettent sérieusement le retour de l’administration à Kidal. Ainsi, jusqu’ici plusieurs rendez-vous manqués tels que le 20 juin 2017 et le 20 juillet 2017, ont été constatés. En tout cas, le moins que l’on puisse dire c’est qu’actuellement le processus de paix est plus que jamais dans l’impasse et malheureusement il n’y a aucun signe qui permet d’espérer que la situation sera redressée.
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