L’hôtel Salam de Bamako a abrité du 24 au 26 juillet 2017, une conférence autour de la thématique « Société civile et sécurité au sahel ». Organisée par le National Endowment for Democracy (NED), cette importante rencontre a été l’occasion pour les participants venus des 5 pays du sahel (Mauritanie, Niger, Burkina Faso, Tchad et le Mali) de mener des réflexions en vue de coordonner leurs actions pour faire face aux défis sécuritaires rencontrés dans le sahel. La clôture des travaux a enregistré la présence du Dr Badié Hima, Directeur résidant du NDI, du Général Moussa Sinko Coulibaly, Directeur de l’Ecole du Maintien de la Paix (EMP) et bien d’autres personnalités.
Pour Kamissa Camara, responsable du programme Afrique de l’Ouest et du Centre(NED), la société civile a un rôle important à jouer dans la crise qui sévit en Afrique. Ils connaissent bien les terrains et doivent aider les forces de défense et de sécurité à remplir leur mission. Les organisations de la société civile, au cours de cette rencontre, ont décidé de créer une sorte de G5 Sahel civile pour aider les forces de défense et de sécurité. En clôturant les travaux, le Général Moussa Sinko Coulibaly, Directeur de l’EMP, a d’emblée fait savoir que cet atelier est une chance pour la sous région.
« La sécurité au sahel ne saurait aller sans une collaboration parfaite entre forces de défense et de sécurité et société civile. Je remercie le NED pour avoir pris l’initiative de vous réunir tous ici afin de trouver les moyens de collaboration efficace aux crises sécuritaires que nous connaissons au sahel. La synthèse des travaux démontrent qu’il y’ a un vide à remplir dans la lutte contre l’extrémisme violent et ce vide peut être remplit par cette société civile diverse si elle est efficace. Cet atelier vous a permit d’identifier vos points forts et les acteurs étatiques que vous devez cibler afin que vous puissiez remplir votre tâche de veille et de prévention ».
Par ailleurs Augustin Somé, Cidoc Burkina Faso, a souligné que les recommandations des travaux sont notamment : une meilleure implication des jeunes et femmes dans la réponse à la crise sécuritaire (mais aussi la prévention) ; le renforcement de la coopération (collaboration avec les acteurs institutionnels, les Etats, le G5 et les forces de défense et de sécurité en particulier ; mieux coordonner les actions et conduire un plaidoyer efficace en vue de contribuer à la réponse sécuritaire.
Sidiki Adama Dembélé