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L’Indicateur Renouveau N° 1463 du 3/4/2013

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Que pensez-vous de l’attaque terroriste perpétrée contre l’Hôtel Radisson de Bamako?

Il s’agit d’une oeuvre de ceux qui sont jaloux de l’accord de paix et de réconciliation signé en juin.
C’est un acte anodin visant seulement les occidentaux.
Les services de sécurité maliens sont trop défaillants.
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Faits Divers

Séquestré et mis en prison : Boukary Daou en liberté provisoire depuis hier
Publié le mercredi 3 avril 2013  |  L’Indicateur Renouveau


© aBamako.com par SA
Liberté de la presse : Boukary Daou mis en liberté provisoire
Mardi 02 Avril 2013. tribunal de la commune IV du district de Bamako. Lle Directeur de Publication du quotidien Le Républicain, Boukary Daou, a été mis en liberté provisoire


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La justice a statué hier sur la demande de liberté provisoire de notre confrère et directeur de publication du journal « Le Républicain », Boukary Daou inculpé pour « incitation au crime et au délit » et « publication de fausses nouvelles » plus de semaines durant à la Maison centrale d’arrêt de Bamako après avoir publié une lettre ouverte au président de la République. Au terme de l’audience d’hier, M. Daou, directeur de publication du « Républicain » a été mis en liberté provisoire.


Détenu dans les locaux de la Sécurité d’Etat pendant 8 jours, où il a subi des traitements physiques dégradants, Boukary Daou a ensuite été transféré à la Brigade d’investigation judiciaire. Inculpé le 18 mars 2013 pour « publication de fausses nouvelles », il doit comparaitre devant le tribunal en citation directe à l’audience du 16 avril 2013 pour « incitation au crime et au délit » et « publication de fausses nouvelles ». Il risque, dit-on, jusqu’à 3 ans de prison.

L’interpellation de Boukary Daou par la Sécurité d’Etat avait poussé les associations professionnelles de la presse à décréter une opération « presse morte » et de boycotter les activités gouvernementales jusqu’à nouvel ordre. S’y ajoute une plainte déposée, en bonne et due forme, contre l’Etat pour « séquestration ». La question qui se pose est de savoir si Dioncounda va-t-il se racheter dans cette affaire dans laquelle on lui reproche beaucoup de chose ?

En tous cas les associations professionnelles de la presse et les défenseurs de droit de l’homme ne baisse de garde.

Youssouf Coulibaly

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