Aujourd’hui, il vaut mieux ne pas avoir des affaires à traiter dans le marché de Médine. S’il se trouve qu’il est indispensable d’y effectuer un tour, mieux vaut élaborer un plan, qui permettra de satisfaire les besoins d’achat aux alentours de ce marché sans y pénétrer. Car, si jamais on y pénètre, on est enveloppé par la puanteur et ses effluves qui risquent de provoquer une méchante grippe chronique. Surtout si vous vous aventurez dans la partie limitrophe de la route de l’avenir Nelson Mandela, en reconstruction chaque année que fait le Bon Dieu.
Pour revenir à la puanteur du marché, c’est cette partie nord qui produit réellement cette affreuse odeur qui souille le marché de Médine, avec les pourritures de poissons, d’alocos (banane plantain) et d’autres produits vivriers en décomposition.
Un signal fort doit-être fait à l’autorité en charge d’assainir ce marché qui, jadis, faisait la fierté de la commune II du district de Bamako.
Si cette autorité ne s’implique pas, le mauvais comportement de certains commerçants risque de dévaloriser encore plus ce marché.
Si elle le fait, cela prouverait au citoyen ordinaire que les autorités compétentes de ladite commune ne sont pas en complicité avec ces commerçants qui portent atteinte à la réputation du marché de Médine. Si malgré cela ils perdurent, des sanctions et mesures doivent être prises à leur encontre.
Le projet de rénovation du marché de Médine, à force de traîner, tombe dans l’oubli. Alors où en est-on avec ce projet? La question demeure pour le moment sans réponse.