Suite à l’arrêt de la cour constitutionnelle sur la révision constitutionnelle, le Groupe Informel pour la Défense de la République (GIDR) a organisé une conférence débat dans le but d’expliquer les points qui font l’objet de polémique. Cette rencontre était présidée par le président du GIDR, Dr. Nankouman Keita. La conférence était animée par M. Abdoulaye Coulibaly 1er questeur du haut conseil des collectivités. C’était le samedi 22 juillet dans salle de conférence du Mémorial Modibo Keita.
D’entrée de jeu, le conférencier M. Abdoulaye Coulibaly, affirme que ‘’Les objectifs de ce groupe donné surtout la bonne information au peuple Malien, parce que aujourd’hui nous avons vu qu’il ya un clivage, le pays est divisé entre les membres du OUI et ceux du NON.
Nous nous disons que la révision constitutionnelle n’est pas une mauvaise chose en soit, c’est une œuvre humaine qui n’est pas perfectible. C’est vrai tout n’est pas rose dedans, mais il y a des points aujourd’hui sur lesquels il faut réfléchir, peut-être pas dans l’immédiat, parce que vous avez vu que la cour constitutionnelle a souligné 10 points sur lesquels il fallait revenir. L’objectif est de donner la bonne information, c’est d’amener le peuple malien à s’assoir autour de la table, de défendre ce qui est bon pour le peuple et ce qui est bon pour l’avenir de ce pays ’’, a laissé entendre le conférencier.
« Je dirais plutôt que c’est une insécurité croissante, nous des éléments nécessaires à notre disposition, nous avons les forces du G5, la MUNISMA, les forces Barkhanes, le MOC, les FAMA. Nous avons 5 forces armées aujourd’hui, si nous les utilisons de façon efficiente, rien ne nous empêche d’assurer la sécurité sur l’étendue du territoire. Et par rapport, à ceux qui disent que l’insécurité du territoire est menacée, non, parce que cette lutte est une lutte entre les fils du pays, ce n’est pas entre les Maliens et les Mauritaniens ou les Algériens, c’est les maliens entre eux même ».
Pour le président du GIDR, Nakouman Keita, ceux qui disent aujourd’hui qu’on fait la révision pour l’accord c’est non, la révision se fait mais l’accord étend devenu une réalité du moment doit être pris en charge dans le processus référendaire. Quant est ce que le Mali va être stable, donc nous avons le devoir aujourd’hui d’organiser l’intelligence nationale, de mettre tout le monde en position d’égal obligation pour promouvoir notre pays.
Cela n’est pas le label d’un seul parti, cela n’est pas le label d’un groupement ou d’une association, cela est label de tous les maliens sous les valeurs fondamentales et l’intérêt fondamentale de notre pays, tout le reste c’est de la spéculation qui ne nous amène nulle part. Ce pays ne sera pas ce que les individus veulent, mais il sera ce que les maliens ensemble le voudrons.
‘’Notre vision aujourd’hui c’est instaurer un climat de confiance entre tous les fils du pays, autour de ce qui fait prospérer le Mali, ce qui fait élever le Mali parmi les grandes nations de démocratie’’, a conclu le président du groupe.
Bissidi Simpara