Le Mali va de plus en plus mal. Le chômage continue de galoper et la jeunesse continue de souffrir. Les politiciens assoiffés du pouvoir se déchirent. En effet, le chômage constitue un phénomène majeur et inéluctable au Mali. Le gouvernement ne le fait pas une priorité dans sa politique. Depuis, les perspectives d’emploi restent très faibles.
Des milliers de jeunes sortent dans les universités et parfois dans des centres de formations professionnelles pour errer dans le pays à chercher vainement un emploi. Et l’État ne fournit aucun effort pour mettre sur pied une politique valable qui puisse aider à éradiquer ce phénomène galopant.
Les jeunes ayant fourni de longues études dans l’espoir de servir leur nation un jour, perdent parfois patience et s’adonnent à l’immigration clandestine qui leur coûte la vie.
Le chômage reste un phénomène nuisible qui mène parfois à l’extrémisme, au banditisme et même au terrorisme.
À cet effet, le Mali a atteint selon les dernières études de la Banque Mondiale un chômage des plus élevés dans le monde avec un taux de 21,5 % en 2016.
La situation du chômage au Mali reste de plus en plus inquiétante et les perspectives d’emploi restent insignifiantes en dépit de l’insertion de nouvelles sociétés et de nouvelles banques dans le pays.
Et avec toutes les richesses qui existent au Mali (l’or, le coton…), il reste toujours encerclée par le chômage.
À quoi sert cette richesse si les citoyens vivent quotidiennement dans une misère ?
Mariam Konaré