Les Bâtisseurs ont procédé au lancement de la 14ème édition de leur traditionnel concours d’examen blanc. C’était le lundi 24 juillet, à l’école fondamentale du Point-G. M. Morignouman Konaté et M. Famalé, respectivement du décanat de la FMOS et de la FAPH étaient présents à la cérémonie de lancement…
Le numerus clausus, un cauchemar pour de nombreux étudiants en médecine. C’est le concours d’accès aux études en médecine et en pharmacie. De nos jours, il n’est applicable qu’à la faculté de médecine et d’odontostomatologie (FMOS) et à la faculté de pharmacie (FAPH). La sélection est très rude et demande beaucoup de courage. Cependant, l’État-major les ‘’Bâtisseurs’’, organise depuis maintenant 14 ans des concours d’examens blancs en vue de renforcer les compétences des étudiants concernés.
A chaque édition, l’engouement augmente, aux dires de M. Guindo Moumine, président de la commission d’organisation, l’édition de cette année, a mobilisé plus de mille étudiants pour les deux sections. A l’en croire, c’est un record dans l’histoire du concours.
Pour y postuler, il suffit juste d’être étudiant en médecine, en odontostomatologie ou en pharmacie. Guindo assure personnellement avoir passé ce concours avant celui du numérus. Après un premier échec, ‘’ j’ai serré la ceinture et a été admis au numerus avec un peu plus de 13 de moyenne’ ’se souvient-il.
Pour le président des bâtisseurs M. Touré Youssouf, il s’agit d’une ancienne tradition, une dette envers les cadets : ‘’Nous avons bénéficié de ces examens blancs et donc, nous devons tout faire pour que nos cadets aussi en bénéficient’’, a-t-il martelé. La transparence du concours ne fait aucun doute, il répond à toutes les exigences du numérus clausus, estiment les organisateurs.
Les représentants des deux décanats ont vivement encouragé l’initiative. Ils espèrent qu’avec ces examens blancs, les étudiants en première année soient bien préparés en vue du numerus clausus. Adama Konaté de l’état-major la Renaissance Convergence Syndicale, le président sortant de l’état-major les bâtisseurs, Mahamadou A Diarra, Hama Kanambaye, le président d’honneur du concours d’examen blanc de cette année, M. Amadou Fofana, surveillant général de l’école fondamentale du Point-G, M. Amza Touré ont tous abondé dans le même sens. Selon eux, l’organisation de ces tests est bénéfique au bon déroulement du numérus.
Il faut retenir que pour la réussite de l’édition de cette année, le Pr. Idrissa Ahmadou Cissé, DG du CHU du Point-G, les deux décanats et le lycée Askia Mohamed ont mis la main dans la poche.