Pour ce qui est l’année 2016, Mamadou M’Baré dira qu’elle fut principalement marquée par l’apurement des arriérés d’impôts de l’ON estimés à plus de 3 milliards de 1999 à 2013; de la mise à disposition, par le Président de la République, d’1 milliards de F CFA pour l’entretien et la sécurité du barrage de Markala, poumon de l’ON et du Mali.
Toujours pour le compte du même exercice, le Pdg, a ajouté la reprise de nombreux travaux et projet, conséquence de la confiance retrouvée des PTF. 2016 aura été également une année au cours de laquelle l’ON a accusé une nette amélioration de sa gouvernance, notamment par la programmation et le respect de la tenue des réunions statutaires, le déploiement du personnel et le renforcement de ses capacités, l’encadrement de base pour une efficiente accrue.
Certes, l’insécurité et le climat de peur a entrainé des perturbations dans l’exécution de certains travaux d’aménagement, mais les résultats engrangés au cours de l’année écoulée sont satisfaisants. Et pour cause. En riziculture, toutes saisons confondues, sur 121 073 ha, l’Office du Niger a produit 731 961 tonnes de riz paddy contre 708 420 tonnes en 2015, tandis qu’en maraichage 8 148 ha ont été exploités. Quant aux cultures de diversifications, les réalisations ont été de 13 494 tonnes pour le maïs et 28 938 tonnes pour la pomme de terre. Et le chiffre d’affaires de cet exercice est de 6,104 milliards de Fcfa pour un bilan de 108, 473 milliards de Fcfa.
A noter que le PDG annonçait au lendemain de sa prise de fonction ceci : « j’apporterais une nouvelle culture axée sur la synergie d’actions, l’esprit d’équipe et le travail collégial : tous pour un seul résultat ». En huit mois de règne à la tête de l’O N, on peut affirmer que Mamadou M’baré Coulibaly aura été à la hauteur de tous les espoirs qu’il avait suscités, au regard de l’amélioration de la gouvernance avec d’enviables acquis comme l’adoption du programme d’aménagement hydraulique dans le cadre du schéma directeur de développement de la zone ON, la finalisation de la relecture de l’arrêté portant cahier des charges, du décret de la redevance des terres et du manuel de procédures, la réorganisation de certains services au niveau des directions spécialisées comme celui de la gestion de l’eau, de la maintenance du réseau hydrolyse, des services juridique ou encore de l’audit interne. Sur le même registre de la bonne gouvernance, on peut citer le renforcement des compétences du personnel dans la gestion des projets et en passation de marchés, la consolidation et l’amélioration du système d’information global de l’ON.