La 8è édition des jeux de la Francophonie s’est tenue du 21 au 30 juillet 2017 à Abidjan. Le Mali a participé dans 8 disciplines culturelles et 7 sportives.
Aussi, initialement prévu à compétir dans l’athlétisme, notre pays n’a finalement engagé que 5 athlètes au lieu de 7 dans cette discipline sportive.
Dans les disciplines sportives, notre pays devrait engager 7 athlètes pour la compétition d’athlétisme. Et, conformément à la règle, c’est la Fédération malienne de l’athlétisme qui est habilitée à choisir les athlètes devant compétir. Ainsi, elle avait dressé une liste de 7 athlètes depuis le début de l’année 2017.
Ladite liste était constituée de trois filles, deux garçons et deux autres venus de la France.
Les noms de ces athlètes désignés par la Fédération ont ensuite été déposés au niveau du ministère des sports.
Mais, à la surprise générale, au moment où la délégation malienne s’apprêtait à rallier la capitale ivoirienne, la Fédération aurait demandé au ministère des sports d’éliminer deux athlètes de la liste. Il s’agit de Fodé Sissoko et Amadou Kayentao.
Ce que le département de tutelle a refusé. Pour cause, non seulement le financement a été déjà acquis, mais aussi, les 7 athlètes sont compétitifs.
C’est pourquoi, le ministère des Sports s’est opposé à la décision de la Fédération de supprimer les deux noms de la liste.
Face à l’intransigeance du département, la présidente de la Fédération malienne d’Athlétisme a tout de même décidé de bloquer les 2 jeunes à la compétition. A cette fin, elle aurait appelé le Coch Magassa, chargé d’encadrer tous les athlètes sur place afin de suspendre la participation de M. Sissoko et M. Kayentao, prétextant qu’ils ne sont pas venus au compte de la Fédération.
Cet ordre a alors été bien exécuté par l’encadreur en la personne de M. Magassa. Puis que, les deux athlètes ont été ignorés en Côte d’Ivoire. Ils n’ont participé à aucune activité sportive ou sociale avec le reste du groupe.
Cela, malgré la demande express du Directeur national des sports qui a ordonné leur participation à la rencontre. Un ordre que M. Magassa a refusé d’exécuter.