A en croire Amara Bagayoko, le président de « Espoir IBK 2018 », il y a lieu de se réjouir des performances économiques du Mali et de l’œuvre de redressement économique et social du pays. Mais des défis, il y en a beaucoup selon le nouveau mouvement politique pour lequel le premier challenge est « la prochaine arrivée de l’armée et l’administration à Kidal et la tenue du referendum sur la révision constitutionnelle».
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« Espoir IBK 2018 », un regroupement de jeunes et femmes divers horizons, a été lancé dimanche 30 juillet pour solliciter la candidature du président IBK à sa propre succession à la présidence de la République. « Il (le mouvement) vise à rendre hommage au président de la République et à magnifier son œuvre pour le développent économique et social du pays », a expliqué Amara Bagayoko.
Ce mouvement de soutien, selon ses fondateurs, est d’autant plus important qu’il a l’ambition de s’étendre, au-delà de la ville de Bamako, à toutes les régions, cercles, communes et Villages du Mali. «On y milite sans distinction de parti politique, d’ethnie et de religion. Il s’agit donc avant tout d’un mouvement de la société civile pour rassembler et unir les femmes et jeunes », a poursuivi le président du mouvement.
Pour « Espoir IBK 2018 », il s’agit d’inviter IBK à achever « la mission entamée en se présentant » comme candidat à l’élection présidentielle de 2018. « S’il est nécessaire pour le mouvement de mobiliser ses militants pour les échéances futures, il est aussi primordial et urgent de sensibiliser nos sœurs et frères de tout bord, pour donner à notre pays l’image d’une nation réconciliée avec elle-même, où les filles et fils fortement unis, ont compris le besoin d’aller vers le progrès économique et social incarné par le IBK », a indiqué Amara Bagayoko lors du lancement du mouvement.
Pourtant, les responsables du mouvement reconnaissent qu’il y a des difficultés mêmes s’ils affirment qu’en quelques années le pays a changé de visage. Pour Bréhima Dolo, le représentant des jeunes, ces difficultés doivent trouver leurs solutions à travers un soutien de la population à IBK. « Le président doit être aidé pour faire face au chômage, aux problèmes que les femmes rencontres », a dit le représentant des jeunes.
Afin de sortir le pays d’une crise qui n’a que trop duré, le mouvement politique veut se manifester « à travers une mobilisation exceptionnelle pour faire » de l’accord pour la Paix et la réconciliation nationale une véritable réussite. « L’application de cet accord est sans nul doute la seule solution fiable aujourd’hui pour une sortie de crise au Mali », a indiqué le leader du mouvement.
Le second défi, c’est la future élection présidentielle en 2018. « Espoir IBK 2018 » est convaincu que les projets pour améliorer le bien-être des Maliens sont en cours dans tous les secteurs d’activité. Et malgré la crise, estiment les militants, le Mali est un vaste chantier avec les lancements récents des infrastructures routières dans plusieurs régions.
Soumaila T. Diarra