«C'est l'armée malienne qui est sortie d'elle-même, peut-être, par peur. La Cma a organisé la chasse au Gatia. Tout ça, c'est la faute du pouvoir et l'armée n'a rien à voir dedans» vient de me dire Algabass depuis Kidal. Ils sont décidés d'en finir avec le Gatia…
Pourquoi toujours cette fuite en avant avec le redéploiement de l'Administration dans tout le Nord ? Pourquoi la Cma pose toujours de nouvelles conditions ? Une chose est sûre : le pouvoir a jeté les Imrads contre les Ifoghas, en prenant partie pour les premiers taxés de pro-Mali. Au lieu de choisir un cadre de l'administration malienne, même pas forcément du Nord, le pouvoir a choisi parmi les anciens rebelles qui sont vomis par un clan, comme le gouverneur de Kidal.
Le Général Gamou de l'armée malienne est engagé dans une milice appuyée par le matériel de l'armée nationale. Gamou est de Gao et on dit qu'il faut qu'il rentre à Kidal pour le Mali. Rentrer à Kidal avec une milice devient l'objectif du pouvoir. Gamou veut régler ses comptes avec ses anciens frères d'armes de la rébellion. IBK l'y encourage car il ne veut pas de dialogue en fait ; il pense gagner la guerre non pas avec une armée requinquée mais avec une milice versée dans le trafic de drogue, tout comme la rébellion et certains hauts responsables de l'armée.
Entre-temps, il détruit son armée par la corruption des chefs qui broient les droits des sous-officiers et des hommes du rang, qui manquent d'armes, de munitions, de nourriture et de formation. La communauté internationale s'érige contre les milices, IBK s’en moque, mais fait croire qu'avec sa constitution, il obéit à la communauté internationale. Quelle duplicité ! Inimaginable !
Lorsque Algabass dit ne rien à voir avec l'armée malienne mais veut en finir avec le Gatia, je le crois. C'est pour cela je lui dis de le déclarer tout haut et de se mettre en lien avec l'armée nationale pour protéger la vie des citoyens et débarrasser le pays de ces pseudo-djihadistes qui sèment la terreur jusqu'à Mopti et Ségou. Je sais qu'ils peuvent le faire avec l'armée. Souvenez-vous que je m'étais insurgé contre la nomination de M. Ichrach comme gouverneur.
Il est pétrolier de formation et il a fait sa mue dans la douane. Il n'a jamais été administrateur, il était de l'ARLA (Armée Révolutionnaire de Libération de l'Azawad) qui a été défaite par Iyad Agaly appuyé par l'armée de Alpha Oumar Konaré avec comme Premier ministre IBK et Soumaïla Cissé. C’est ce Monsieur qui n'a pas digéré cette défaite, que l'on choisit comme gouverneur. J'avais attiré l'attention du pouvoir là-dessus. On prend Fagaga comme chef des autorités intérimaires... tout cela est fait pour défaire les soi-disant Ifoghas.
Algabass est de l'Adéma-Pasj. S’agit-il alors d’un conflit Adéma-Rpm à l'interne ? Cette situation se greffe à d'autres pour faire du Nord puis du pays un brasier permettant aux tenants du pouvoir de piller le pays et aux rebelles de s'enrichir par la drogue, et à la France de faire ses calculs à long terme sur nos ressources, car le pays sera en lambeaux. C'est un crime perpétuel et perpétré par IBK et le duo RPM-ADEMA, soutenu par Yelema, le Cnid, l’Umrda, l’Asma, et autres Apr, Miria, Codem, Mpr, pour des strapontins avec très peu de conscience politique.
Comme larrons en foire, ils arrosent une société civile bruyante mais vide, en bise avec des opérateurs économiques brassant des marchés de l'État et de la Minusma et de Barkhane, indifférents à la mort d'un peuple meurtri d’anesthésie en permanence par de pseudo-musulmans, autoproclamés chefs religieux qui lui promettent le paradis à l'au-delà, qu'eux-mêmes ne veulent pas attendre…
Vous savez, la Cma à Ménaka n'a attaqué aucune position de l'armée et n'a touché à personne. L'armée s'est simplement retranchée dans son camp. Nous venons de recevoir ces informations de militaires à Ménaka au sein du camp. La Cma a chassé la milice créée par IBK et incarnée par le Gatia, dirigé par un officier de l'armée régulière honteusement présenté comme pro-Mali ou patriote ou encore et encore... Nous ferons une conférence de presse le mardi pour dire encore que l'histoire vient de nous donner raison.»
Oumar Mariko
Kidal à Ménaka
Des affrontements sporadiques, depuis le 26 juillet au soir après la prise de Takalot par la Cma, ont crû en intensité en fin d'après-midi du vendredi 29 juillet, pour atteindre leur paroxysme jusque tard dans la nuit aux environs de Ménaka et Djebock. Ces affrontements entre la Cma et le Gatia- qui ont commencé, nous le rappelons à l'aube du 11 juillet aux environs de Intashdayt dans la région de Kidal- ont eu pour conséquences la reprise de plusieurs localité par la Cma au Gatia et au MSA, dont notamment Takalot, Ménaka et Djebock.
Kidal prend acte de l'entrée apparemment sans effusion de sang ou coups de feu de la Cma dans la ville de Ménaka, elle retient les efforts engagés dans des échanges de discussion et d'apaisement avec les leaders militaires du MSA dont le Col. Assalat Ag Habi, qui aurait rejoint la Cma, selon nos sources. Une autre partie du MSA aurait préféré sortir de la ville. Nous espérons que des contre-attaques mettant en péril les civils n'auront pas lieu. Kidal prend également note des messages diffusés par les officiers de la Cma par radios locales et par le biais de leur porte-parole, pour demander au corps de l'administration de ne pas fuir et de continuer à assumer ses fonctions et tâches courantes pour servir la population.
Idem pour le message dans lequel la Cma a demandé au Forces armées du Mali de regagner leurs positions et leur camp pour sécuriser avec elle les populations et leurs biens, après qu'une partie d'entre elles s’était réfugiée dans le camp de la Minusma. Kidal condamne fermement le recours systématique à la violence et les provocations de toute partie choisissant la violence, et déplore les pertes en vie humaine.
Nous en appelons à la retenue
Nous souhaitons un prompt rétablissement aux blessés de part et d'autre. Kidal présente à toutes les familles endeuillées ses condoléances. Nous en appelons aussi à la résilience, le bon sens, la même modestie et l'humilité de l'élite des deux parties, afin qu'elles épargnent à leurs hommes et aux civils des pertes tragiques et inutiles. Nous en appelons également à l'impartialité stricte et due dans les limites connues des accords garantis et suivis par la médiation internationale ainsi que le gouvernement malien, afin que ces affrontements fratricides et lourds en tribut humain cessent.
Les enfants, les femmes et les personnes âgées sont les plus affectées par ce conflits, tant par la perte des chefs de famille sur le front, que par les autres conséquences indirectes (déscolarisation, pauvreté, insécurité, rareté des denrées alimentaires et produits sanitaires). Il est donc urgent de cesser ces hostilités afin de préserver la vie et la dignité humaine qui est sacrée, afin de permettre aux paisibles populations affectées par cinq ans de conflits, de vaquer à leurs occupations dans des zones naturellement inhospitalières, avec des conditions de vie très difficiles. Nous invitons à nous communiquer tout cas de maltraitance, nous restons prudemment observateurs des agissements de chacun, et en lien avec nos partenaires nationaux et internationaux.
Ag Hatta FAYE
Disons-nous la vérité...
«Ne pas reconnaître la force de l'ennemi, c'est déjà perdre. Je vois que la France et la communauté internationale sont indexées suite aux derniers événements au Mali, mais soyons réalistes. Il nous a souvent été rappelé que la défense des intérêts est le pilier des relations internationales, ne l'oublions pas ! Quoi que l'on dise, la CMA est mieux organisée, plus disciplinée et plus intelligente. Les membres de la CMA ont développé une véritable politique de lobbying, ils n'ont certes souvent pas un niveau scolaire élevé, mais ils savent faire passer leur message auprès de la communauté internationale. Ils ont su développer de véritables réseaux à l'international et ont su trouver des interlocuteurs. Ils ont su développer une vision, qui n'est certes pas la nôtre, mais ils ont le mérite d'avoir su et pu convaincre des acteurs de premier plan.
Militairement, ils ont démontré une parfaite connaissance du terrain, stratégiquement, ça compte pour les forces internationales. De l'autre côté, nous avons un gouvernement central, qui mène une politique étrangère insensée et sans vision palpable, une politique étrangère faite de remerciements et de recherche de dettes. Le lobbying n'est pas connu par nos diplomates ; les ambassadeurs partagent leur temps entre les voyages et les soirées mondaines, avec pour rôle principal, la charge de confirmer les propos de leurs homologues occidentaux. Ils n'ont jamais été capables de se rendre sur une chaîne de télévision internationale pour défendre la position du Mali, face aux calomnies, avancées par les représentants de la rébellion.
Incompétence, inconsistance, ou inconscience ?...peut-être les trois. Militairement, comment prendre au sérieux un Etat incapable de donner une orientation claire et qui semble vouloir sous-traiter sa sécurité ? La CMA fait de la propagande de très faible niveau, mais ça marche, pendant que certains de nos journalistes se sont mis au service des différentes organisations politiques du pays, incapables de faire des analyses impartiales et de défendre l'intérêt national. Une chose est sûre, la communauté internationale s'adressera toujours à celles et ceux qui savent parler d'intérêts, dont le pilier est le patriotisme désintéressé. Bien fidèlement.»
BST
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Un monde sans Noirs
Un monde sans Noirs ? Impossible !
On raconte une histoire très révélatrice à propos d'un groupe de Blancs qui en avaient marre des Noirs. Ces Blancs avaient décidé, d'un commun accord, de s'évader vers un monde meilleur. Ils avaient trouvé une Amérique sans Noirs, où toute trace de leur passage avait disparue. Enfin, se dirent-ils, fini, les crimes, la drogue, la violence et le bien-être social. Tous les Noirs ont disparu.
Mais soudainement, ils furent confrontés à une toute autre réalité, la nouvelle Amérique n'était plus qu'une grande terre aride et stérile. Les bonnes récoltes étaient rares car le pays s'était jusque-là nourri grâce au travail des esclaves noirs dans les champs. Il n'y avait pas de villes avec d'immenses gratte-ciel, car Alexander Mills, un Noir, avait inventé l'ascenseur et, sans cette invention, on trouvait trop difficile de se rendre aux étages supérieurs. Il n'y avait pratiquement pas d'automobiles, car c'était Richard Spikes, un Noir, qui avait inventé la transmission automatique.
Joseph Gammel, un autre Noir, avait inventé le système de suralimentation pour les moteurs à combustion interne. Et Garret A. Morgan, les feux de circulation. En outre, on ne trouvait plus de réseau urbain express, car son précurseur, le tramway, avait été inventé par un autre Noir, Elbert R. Robinson. Même s'il y avait des rues où pouvaient circuler automobiles et autres rames ferroviaires express, elles étaient jonchées de papiers et déchets, car Charles Brooks, un Noir, avait inventé la balayeuse motorisée. Il y avait très peu de magasines et de livres car John Love avait inventé le taille-crayon, William Purvis, la plume à réservoir, et Lee Burridge, la machine à écrire, sans compter W.A. Lovette avec sa nouvelle presse à imprimer.
Vous l'avez deviné ? Ils étaient tous des Noirs
Même si les Américains avaient pu écrire des lettres, des articles et des livres, ils n'auraient pu les livrer par la poste, car William Barry avait inventé le tampon manuel et Phillip Downing, la boîte aux lettres. Le gazon était jaunâtre et sec, car Joseph Smith avait inventé l'arrosoir mécanique, et John Burr, la tondeuse à gazon. Lorsque les Blancs entrèrent dans leurs maisons, ils trouvèrent que celles-ci étaient sombres, pas étonnant, Lewis Latimer avait inventé la lampe électrique, Michael Harvey, la lanterne, Grantville T. Woods, l'interrupteur régulateur automatique. Enfin leurs maisons étaient sales car Thomas W. Steward qui avait inventé la vadrouille (balai), et Lloyds P.Ray, le porte-poussière, leurs enfants les accueillirent à la porte, pieds nus, débraillés et les cheveux en broussaille, à quoi fallait-il s'attendre ? Jan E. Matzelinger avait inventé la machine à formes de chaussures, Walter Sammons, le peigne, Sarah Boone, la planche à repasser, et George T. Samon, la sécheuse à linge. Les Blancs se résignèrent finalement à prendre une bouchée, dans tout ce chambardement, mais pas de chance, la nourriture était devenue pourrie car c'était un autre Noir, John Standard, qui avait inventé le réfrigérateur. N'est-ce pas étonnant ? Que serait le monde moderne sans contribution des Noirs ?
Martin Luther King Jr. a dit un jour :
Quand vous êtes prêts à partir pour le travail, sachez que la moitié de toutes les choses et de tous les appareils dont vous vous êtes servis avant de quitter votre maison a été inventée par des Noirs'. Tout ça pour vous dire chers frères et sœurs que l'histoire des Noirs ne se résume pas seulement à l'esclavage. Quand nous pensons à Fréderik Douglass, Martin Luther King Jr, Malcolm X, Marcus Garvey et Du Bois. Diffusez ceci à tout le monde afin que tous sachent la vérité, c'est le minimum que nous puissions faire pour leur rendre hommage. Comme disait Bob Marley 'Time will tell' (le temps le dira).