Dans une déclaration déposée à notre rédaction, les Etats-Unis d’Amérique, à travers le Département d’Etat, ont condamné ” les violations récurrentes du cessez-le-feu qui ont eu lieu au Mali entre les groupes armés signataires de l’accord de paix d’Alger de 2015″.
Le pays de Donald Trump a exhorté ” les parties à cesser immédiatement les hostilités et à respecter strictement leurs obligations en vertu du droit international humanitaire et à respecter les droits de l’homme, en particulier en ce qui concerne les civils et les prisonniers. Nous sommes grandement préoccupés par les rapports faisant état de massacres de civils en guise de représailles et la découverte de tombes anonymes dans les zones de conflit”.
Aussi, il s’est félicité “des enquêtes menées par la mission de maintien de la paix de l’ONU, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Si les allégations se révèlent avérées, les auteurs doivent être traduits en justice “, ont requis les Etats-Unis.
“Nous applaudissons les efforts visant à rapprocher les parties pour se mettre d’accord sur la cessation des hostilités et nous déplorons l’incapacité des parties dans ce domaine. Nous appelons toutes les parties à redoubler d’efforts pour se conformer au cessez-le-feu et à mettre pleinement en œuvre l’accord de paix d’Alger. Les États-Unis se tiennent aux côtés du peuple malien alors qu’il travaille à la construction d’un pays pacifique, prospère et uni “, poursuit la déclaration.
Enfin, les Etats-Unis “soutiennent également les efforts des États du G5-Sahel (le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger) pour créer une force commune et entreprendre d’autres actions dans le but de remédier aux menaces qui déstabilisent le Mali et d’autres parties de la région et qui rendent une paix durable beaucoup plus insaisissable”.