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Révision constitutionnelle : le rapport du secrétaire général des Nations-Unies confirme les craintes de la plateforme An Tè A Bana
Publié le mercredi 2 aout 2017  |  Le Canard Déchaîné
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© aBamako.com par fousseyni
La cérémonie d`ouverture de la mise en place du bureau de la CNDH
Le bureau exécutif de la CNDH a été mis en place le 18 Mai 2017 au siège de l`institution. Photo: Me Kassoum TAPO, Ministre des Droits de l`Homme et de la reforme de l`Etat.
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L’accroissement des pouvoirs du président de la République dans la réforme constitutionnelle, n’est nullement une invention de l’esprit. C’est une réalité qui s’inscrit dans le cadre d’un régime politique présidentiel dont les pouvoirs politiques ne veulent pas entendre parler. De ce fait, ils font l’amalgame entre la haine d’IBK et le rejet de la nouvelle constitution. Le dernier rapport du Secrétaire général du Conseil de sécurité des Nations unies sur la situation au Mali nous édifie sur ce point. En effet, dans ce rapport, on lit : « après l’adoption, le 10 mars, du projet de réforme de la Constitution par le Conseil des ministres, la Commission des lois constitutionnelles de l ’Assemblée nationale a entamé des consultations avec des acteurs du monde politique et de la société civile, concernant le projet de constitution. Le projet proposait de renforcer les pouvoirs du président au détriment du Premier ministre et du Parlement. Il y était également suggéré que le président conserve sa mainmise sur le système judiciaire, contre l’avis du Comité d’experts, soucieux de l’indépendance du pouvoir judiciaire. Conformément aux dispositions de l’Accord, le projet prévoyait la création d’un sénat comme deuxième chambre du Parlement. Cependant, il n’y était fait aucune mention de la représentation des autorités coutumières, des femmes et des jeunes au Haut-Conseil des collectivités territoriales, dont la réforme avait été envisagée par l’Accord pour garantir une plus grande ouverture. Le Gouvernement n’a pas précisé comment les modifications proposées de la Constitution devaient refléter les réformes institutionnelles correspondant aux recommandations formulées par la Conférence d’entente nationale, notamment en ce qui concerne l’attention à porter aux régions. »Donc, dire que le projet de révision de la constitution de 1992 consiste à renforcer les pouvoirs du président IBK, n’est ni une vue de l’esprit, ni une invention de la plateforme An Tè A Bana.


B.D.

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