À l’occasion de la journée panafricaine des femmes, l’association « Ben kola » des femmes de la mairie du District de Bamako a organisé une conférence-débat sous la présidence du maire Adama SANGARE sur le thème : « Genre et migration ». L’objectif de cette journée était surtout d’alerter ces actrices sur les conséquences néfastes de la migration.
La salle de réunion de la mairie du District de Bamako refusait lundi du monde, dans le cadre de la célébration, de la journée panafricaine des femmes. Outre le maire Adama SANGARE, l’évènement a enregistré la participation de plusieurs responsables et membres de l’association. Parmi lesquels, la présidente de l’Association Ben Kola, Mme DEMBELE Fatoumata DEMBELE.
Dans son intervention, la présidente de l’association « Ben kola » des femmes de la mairie du District de Bamako a rappelé que le 31 juillet était dédié à la Journée internationale de la Femme africaine. Cette journée particulière veut rendre hommage au rôle primordial et historique joué par les femmes sur le continent.
Initiée par une grande militante féministe de notre pays, Aoua KEITA, elle a précisé que la Journée internationale de la Femme africaine avait été promulguée officiellement par l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation de l’Unité africaine, le 31 juillet 1963. Depuis cette date est l’occasion pour les Africaines d’échanger sur les réalisations accomplies en faveur de l’égalité des sexes et de renforcer les débats autour des droits de la femme et du développement en Afrique.
Elle a soutenu ensuite que l’organisation de la conférence-débat s’inscrivait dans le cadre de la commémoration de cette journée panafricaine des femmes. Selon la présidente, il s’agissait aussi de donner des informations sur le thème de l’édition de la journée de cette année qui est « Genre et migration ».
Par ailleurs, elle a fait savoir que c’est la première fois à l’occasion de la journée du 31 juillet que l’association organise une conférence-débat. D’habitude, a-t-elle indiqué, elles organisaient des journées de salubrité dans certaines localités en vue de venir en appui aux efforts des autorités en matière de l’assainissement de la ville de Bamako.
De même, sans demander l’abandon de la migration des femmes, elle a émis beaucoup de réserves sur le fait que ces dernières quittent leur pays d’origine à la recherche du mieux-être pour leur famille. Car ces femmes, selon la présidente, sont exposées à beaucoup de tentations, de dérives comme la prostitution.
« On sait que beaucoup qui sont parties ailleurs à la recherche de mieux-être sont devenues des prostituées parce qu’elles n’ont pas pu s’adapter à la réalité du terrain où elles n’ont pas pu avoir du travail. Il y a aussi des femmes qui ont perdu complètement leur identité. Celles-ci sont des exemples parmi tant d’autres pour dire que la migration comporte trop de risque pour les femmes », a indiqué la présidente de l’association « Ben kola » des femmes de la mairie du district de Bamako.
C’est pour cette raison qu’elle a insisté auprès des femmes afin qu’elles restent au pays pour entreprendre des activités génératrices de revenus.
« C’est mieux de rester au pays avec une petite activité génératrice de revenus que d’aller risquer sa vie et son avenir dans un autre pays où rien n’est garanti d’avance.
Pour sa part, le maire Adama SANGARE a salué et félicité les responsables de l’association « Ben kola » d’avoir initié ladite conférence-débat. L’idée de cette initiative traduit, selon le maire du District de Bamako, l’attachement de l’association aux valeurs panafricaines des femmes du continent.
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