SportLe Ministre Housseini Amion Guindo à propos des Jeux de la Francophonie : « Je ne me suis jamais mêlé de la gestion de commission d’organisation »
Du début jusqu’à la fin du jeu de la francophonie, certaines personnes ont cru pouvoir distraire l’opinion en s’adonnant à une campagne haineuse sans fondement contre le Ministre des Sports. Joint par nos soins, même si par éducation le ministre n’a pas voulu se rabaisser à leur niveau, en revanche, il a été très clair. « De la création de la commission d’organisation à nos jours, je ne me suis jamais mêlé de leur gestion. Je sais qu’au moment opportun, elle me fera le point » a martelé Housseïni Amion Guindo.
La nature humaine est certes imprévisible, mais de la à inonder les réseaux sociaux de contrevérités pour régler des comptes, il n’y a qu’un pas. Ce pas, certains l’ont franchi en dénaturant le sens de leur profession. Informer sans déformer, n’est plus leur slogan, mais désinformer pour régler des comptes. Dans cette affaire des jeux de la francophonie, le ministère des sports et le ministère de la culture sont les parties prenantes. Aucun des détracteurs du ministre des sports n’a eu le courage de s’attaquer au Ministre de la culture. Pourtant, chaque département a géré son budget après arbitrage.
Même si le ministère des sports a chapoté la participation malienne, l’honnêteté intellectuelle exigeait de traiter les deux départements sur le même pied d’égalité. Même si beaucoup de tête sont trop étroites pour contenir la vérité comme le dirait l’autre, ce deux poids deux mesures est intrigant. Puisqu’il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir, ils ont tenté de salir un honnête ministre, de surcroit président de la quatrième force politique du pays.
Malheureusement, pour eux, Poulo n’est pas une fabrication des réseaux sociaux comme certains politiques. Ils apprendront bientôt que Dieu et la vérité sont éternels, on peut les nier, non les anéantir. » En attendant la conférence de presse de la commission d’organisation prévue pour ce vendredi à 9 heures au stade Ouinzzin, de quoi s’agit-il ?
Un budget de 106 millions
Contrairement aux 110 millions annoncés par les apprentis sorciers, la commission d’organisation n’a reçu que 106 millions sur une proposition budgétaire d’environ 180 millions en cas de voyage par avion. La commission d’organisation qui est composée des représentants des deux départements concernés (Ministère des Sports et celui de la Culture) en plus des différentes fédérations concernées, avait fait un travail en amont pour chiffrer la participation à chaque niveau. En ce qui concerne le Ministère des sports, il est représenté par Amadou Diarra Yalcoué. Le ministre Housseïni Amion qui est le dernier recours ne sait pas mêler dans la gestion de la commission.
Une fois dans la cagnotte, les 106 millions ont été partagés entre les deux départements, soit 78 millions pour le département des sports et 28 millions pour le ministère de la culture. Les dépenses prévues dans les 106 millions sont : l’internat de l’équipe de football et de basketball. Les frais de préparation et équipement des athlètes et des artistes, la communication autour de la participation malienne, le déplacement de la délégation, l’habillement pour le défilé, les équipements pour les athlètes et des artistes, les perdiems, les frais d’hébergement et de nourriture pour une partie de la délégation.
A titre de rappel, la délégation malienne pour les 8ème jeux de la francophonie était constituée de 130 personnes. Sauf miracle, il est difficile de faire toutes ses dépenses avec les 106 millions. Au lieu de se renseigner sur les conditions de la participation malienne, les apprentis sorciers ont cru pouvoir salir des honnêtes cadres des deux départements pour régler leur compte avec le Ministre Guindo.
LES RESULTATS OCCULTES
Pour les observateurs avertis, les résultats records obtenus à Abidjan devraient être un motif de fierté pour tous les maliens. Malgré le trajet par la route, notre pays n’a jamais été autant prolifique en médaille. Heureusement que les athlètes et les artistes ne se sont pas plaints de leur condition de voyage, car ils sont habitués. Au lieu de mettre l’accent sur la prestation de notre pays, ceux qui ont effectué le déplacement pour chercher la petite bête n’ont trouvé mieux que de s’en prendre injustement à la personne du Ministre des Sports.
En ce qui concerne le président d’une association de supporter, son acharnement contre le Ministère des sports trouve sa réponse dans le refus du ministre de prendre en charge le déplacement d’un groupe au détriment d’un autre. Pour vérifier les allégations faisant croire que seul le Mali a rallié Abidjan par la route, nos recoupements au près de nos confrères de la sous région sont sans ambages. Tout comme le Mali, le Togo, le Burkina, le Bénin et le Niger ont tous rallié la cote d’ivoire par la route. Comme quoi un mince argument nous empêche souvent d’admettre une vérité sublime.
Récupération sordide du cas des deux athlètes expatriés et de l’accident du bus
Concernant le non prise en charge initiale des billets d’avion des deux athlètes expatriés que sont Djenébou Danté et Chérif Dia, les apprentis sorciers ont cru encore une fois cacher la vérité. En réalité, l’absence des noms des deux athlètes sur la liste initiale est à la base de cette situation. C’est avec la première liste fournie par la fédération malienne d’athlétisme que l’arbitrage budgétaire a été fait. Malgré tout, l’Etat a tout fait pour les inscrire sur la liste des participants à Abidjan. Ainsi, il est aisé pour celui qui veut la vérité de situer les responsabilités si nécessaire.
Comme s’il souhaitait pire pour la délégation malienne, certains ont vite fait de récupérer ce fait de Dieu pour régler des comptes. Le trajet par avion est encore revenu sur la table. S’il était possible de demander aux joueurs zambiens et brésiliens qui ont péris dans des crashs d’avion, ils auraient préféré des bus. Dans toute chose, il est important de savoir raison gardée. S’il était décidé que le bus allait faire un accident, aucun propos ou souhait ne saurait empêcher cela. Dieu merci, personne n’a été blessé hormis un vendeur ambulant.
L’intrusion de Baba Diarra pour solder ses comptes avec le Ministre
Comme si l’accident ne suffisait pas, le président de la fédération malienne de football a décidé de rentrer dans la danse. Au lieu de son ministre des sports, Baba Diarra a directement appelé le Ministre de la francophonie de la Côte d’Ivoire pour le supplier de mettre un vol à la disposition de nos cadets. Ce comportement apatride a irrité bon nombre de nos compatriotes à Abidjan.
Heureusement que le Ministre des Sports qui a été saisi par l’ambassadeur a rejeté l’assistance de la Cote d’Ivoire au motif que le Mali peut transporter sa délégation. Dans les heures à venir, le reste de la délégation regagnera Bamako au frais du Mali. En ce qui concerne, les deux autres bus, ils ont regagné Bamako sans problème hier aux environs de 11 heures.