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Kidnappé au Mali en 2011, le Sud-Africain Stephen McGown a été libéré
Publié le vendredi 4 aout 2017  |  Le Républicain
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© Autre presse par DR
Otages français au Sahel: Aqmi réclame une rançon de 90 millions d`euros
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Il avait été enlevé à Tombouctou en même temps qu’un Néerlandais, SjaakRijke, libéré en 2015 par l’armée française, et qu’un Suédois, Johan Gustafsson, libéré à la fin du mois de juin.
Enlevé par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) en novembre 2011 au Mali, le Sud-Africain Stephen McGown a été libéré le 29 juillet, ont annoncé les autorités sud-africaines jeudi 3 août. L’ancien otage a pu revoir sa femme et son père, et ce dernier a déclaré qu’il était « en bonne santé et aussi fort qu’avant ». « Il a été bien traité », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse à Pretoria.

« Il est actuellement en train de passer des examens médicaux », a toutefois précisé la ministre des affaires étrangères sud-africaine, MaiteNkoana-Mashabane. Elle s’est dite « ulcérée par les activités des groupes comme Al-Qaida, l’Etat islamique (…), qui kidnappent des citoyens innocents ». « Souvenez-vous qu’il était un simple touriste à Tombouctou. »
M. McGown, 42 ans, avait été enlevé à Tombouctou, dans le nord du Mali, en même temps qu’un Néerlandais, SjaakRijke, libéré en 2015 par l’armée française, et qu’un Suédois, Johan Gustafsson, libéré à la fin du mois de juin. Ce jour-là, un groupe d’hommes armés avait fait irruption à la terrasse d’un hôtel fréquenté par des Occidentaux. Un Allemand avait tué alors qu’il tentait de résister.

Dans un communiqué, le gouvernement sud-africain a remercié « le gouvernement malien et les organisations non gouvernementales (…) pour leurs efforts qui ont permis la libération de M. McGown ».

Interrogé sur les conditions de la libération de Stephen McGown, le ministre sud-africain de la sécurité intérieure, David Mahlobo, a assuré que le gouvernement n’avait pas payé de rançon. « Notre politique étrangère est très claire : nous ne payons pas de rançon. Nous avons pu le libérer sans conditions », a-t-il expliqué.

Plusieurs otages
Plusieurs autres Occidentaux ont été enlevés au Mali ces dernières années. En janvier 2016, la missionnaire suisse Beatrice Stockly avait été kidnappée à Tombouctou par AQMI, une vidéo la montrant vivante avait été diffusée un an plus tard. Gloria Cecilia Narvaez Argoti, une religieuse colombienne, a été enlevée en février dans le sud du Mali par des hommes armés présumés djihadistes. Sa situation est toujours inconnue, malgré de nombreuses arrestations.

Au début de juillet, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) a diffusé une vidéo de six otages étrangers, dont l’Australien Arthur Kenneth Elliott (82 ans) et la Française Sophie Pétronin, âgée de 72 ans, enlevée à Goa, dans le nord du Mali, à la fin de 2016. Son enlèvement n’a été revendiqué par aucun groupe.

Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaida. Ils ont, depuis, été en grande partie chassés de cette région par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, et qui se poursuit actuellement.

Le Monde Afrique
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