En deux mois seulement, une dizaine de plateformes d’associations ont vu le jour à Bamako. À part, la plateforme « An tè A Bana », toutes les autres se disent favorables au projet de révision.
Parmi ces plateformes créées, on peut citer: "An tè a Bana"; "Oui An Son Na"; "An bè fè ka gnèdon"; "An ta yé Maliko yé" ; "Taré-Taré" ; "Awô A békè"; "An Touma Famou, An Son Na"; "Faso wélé kan", etc.
Un constat amer : la plupart des leaders de ces plateformes débattent de tout sauf l’essentiel, parce qu’ils ignorent tout ou presque sur le projet. Ce qui compte pour eux, c’est d’être vu par Koulouba et empocher son dû. Dans ces mouvements pro ou anti- révision constitutionnelle, des animateurs et même des journalistes occupent le devant.
Ce qui est inquiétant dans cette histoire de révision constitutionnelle, c’est la défense des intérêts individuels qui est en passe de prendre le dessus sur l’intérêt national.