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Point de presse de l’ANPE : Des résultats satisfaisants constants pour l’année 2017
Publié le vendredi 4 aout 2017  |  Ciwara Info
Atelier
© aBamako.com par Momo
Atelier de validation de la feuille de route du département de l`emploi et de la formation professionnelle
Bamako, le 29 juin 2017 le Ben Kattra a présidé l`Atelier de validation de la feuille au palace Maeva. Photo: Ibrahim Ag NOCK, Directeur de l`ANPE
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Les responsables de l’Agence Malienne pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) étaient face à la presse, le mercredi 2 août 2017, dans les locaux de la structure, pour faire un bilan des activités réalisées au compte du premier semestre. Dans les présentations, on pouvait constater des avancées considérables avec un taux de réalisation de 62%.




Le point de presse de l’ANPE était animé mercredi dernier par son Directeur Général Ibrahim Ag Nock. Il a fait savoir que l’objectif était de faire une revue en mi-parcours du Plan de Travail annuel de l’agence. Il s’agit de la période allant du 1er janvier au 30 juin 2017. Sur 93 activités programmées, 60 ont été réalisées, soit un taux d’exécution de 62%.
En ce qui concerne la situation des emplois on a les chiffres suivants : le nombre d’emploi généré est de 1576 sur une demande de 2116 soit un taux de 74,5% ; pour la formation, le nombre est 1534 pour une demande de 2700, soit un taux de 56,6%. Dans les prospections et visites d’entreprises, 2764 structures ont pu bénéficier sur 3580, soit un taux de 77,2%.
Pour récapituler la situation telle qu’elle se présente à cette date, le nombre d’emploi enregistré est 7676, le nombre d’offre enregistré est 2733 et le nombre de placement 2664.Le directeur Général de l’ANPE a donné de longues explications sur le plan stratégique de développement 2016-2020. Il contient plusieurs volets repartis entre des axes qui tiennent compte de l’amélioration de la qualité du travail de l’agence, du renforcement et de l’accompagnement des collectivités dans la conception et la mise en œuvre des projets sectoriels. Il tient en compte l’accroissement de l’accès des groupes cibles aux services de l’ANPE.

L’auto emploi qui constitue un des points stratégiques importants, comporte des axes prioritaires. On peut citer la Promotion de l’auto emploi dans le cadre du renforcement du tissu socioéconomique en finançant des initiatives individuelles pour des PME/ PMI, des TPE et autres dont les coûts peuvent aller de 5 millions à 60 millions de francs CFA.Les demandeurs peuvent bénéficier aussi du perfectionnement et de la reconversion à travers le centre dédié à cela ou l’Atelier Ecole de Kayes. Des formations continues sont disponibles avec des diplômes au bout.
D’ailleurs, l’ANPE a pu créer 1500 emploi dans le domaine de l’auto emploi et 2000 emplois salariés. Toujours dans son plan stratégique de développement, l’ANPE met un accent sur l’aide aux entreprises pour sauvegarder les emplois existants. Selon Ibrahim Ag Nock, les trois projets intégrateurs de Ségou, Kayes et Koulikoro sont très opérationnels et allient à la fois la pisciculture, l’aviculture, maraichage et embouche bovine pour développer d’avantage l’emploi local.
EMPRESSEMENT DE LA FRANCE POUR L’OPERATIONNALISATION DU G5 SAHEL
La fameuse ocre actionnée avec l’aide de dirigeants africains
Les chefs d’Etats du G5 Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger, Mauritanie, Tchad) et leur mentor Emmanuel Macon ont lancé officiellement, le 2 juillet dernier, leur organisation commune pour la sécurité et le développement, disent- ils. Depuis, la France s’empresse pour une mise en œuvre rapide des engagements qui ont été pris à hui clos et dont les populations concernés ignorent largement la teneur. Et tout laisse croire que tout est fait pour réactiver la fameuse Organisation Commune des Régions du Sahel pour la satisfaction de la France qui vient reprendre ses terres coloniales.

Le document du G5 est un fourretout sur lequel ils consacrent la plus grande communication sur le volet sécuritaire pour duper les populations. D’ailleurs c’est pourquoi, l’ONU a mis du temps avant de le saluer seulement avec la résolution 2359 malgré l’insistance de la France par rapport à un soutien total. En dehors de la dimension militaire qui tient en compte la lutte contre le terrorisme, les criminalités et l’émigration clandestine, ils veulent créer dans le désert des infrastructures (voies terrestres, chemins de fer, aérodromes) pour, disent-ils, le désenclavement dans le cadre du développement. Un grand projet est consacré à la jeunesse pour un formatage profond visant la consolidation de l’esclavage mental que certains grands dirigeants comme Kouamé N’Krouma et Thomas Sankara avaient tenté, dans un passé récent de combattre chacun à sa manière.

Pour tous les projets communs comme les renseignements militaires, la compagnie aérienne, l’énergie renouvelable et tant d’autres, c’est la France qui est la tête de file tant au niveau de la recherche des partenaires financiers qu’au niveau des règles à suivre pour l’exécution de toutes les activités et surtout des marchés. Autrement dit, l’ancienne puissance coloniale va tout contrôler et les chefs d’Etats du G5 Sahel vont se conformer à toute son exigence. Dans son discours, à la cérémonie de lancement de l’organisation, Macron avait dit, pas moins de trois fois, que « la France appuie cette force conjointe dans un esprit de partenariat et d’exigence réciproque ».
Il a aussi dit que « nous sommes liés par l’histoire et surtout par un avenir commun » mais il n’a, en aucun moment, parlé de partenariat d’égal à égal. En revenant sur l’exigence que le président de la puissance coloniale a martelé, tout le monde sait que ce mot n’existe pas dans le vocabulaire diplomatique des chefs d’états africains concernés. Tout ce qu’ils savent bien faire, c’est d’accepter toutes les idées venant des prédateurs occidentaux en ayant comme seul soucis de plaire à ceux-ci qui se sont donnés tous les moyens pour déstabiliser leurs pouvoirs en cas d’insubordination.
A titre illustratif, Idriss Débi, sur qui on pouvait compter, vient de confesser devant l’opinion internationale, dans une émission sur TV5 monde en juin dernier, que la France avait changé sa constitution en 2006 pour qu’il reste à la tête de son pays au bon vouloir du colonisateur. Ils sont aussi appelés à faire des reformes institutionnelles, comme l’avait bien précisé leur mentor Macron. C’est pour se conformer et se mettre en harmonie avec les lois et les valeurs de la puissance coloniale. Quoi qu’il en soit, tout est en marche pour la mise en œuvre de l’Organisation Commune des Régions du Sahel.

En guise de rappel, cette entité géographique a été machinée par la France en 1956 lorsqu’elle se rendait compte que l’Algérie, très alerte contre l’occupation, n’allait pas lui laisser voler tout son pétrole qui venait d’être découvert. Ainsi, les prédateurs ont fait voter une loi l’année suivante pour regrouper tout le sahel en un bloc afin d’en puiser toutes les ressources. Mais la mise en pratique a trainé pour plusieurs raisons dont l’une a été l’aspiration des colonies à l’indépendance.
Aussi, les touaregs du nord du Mali, en grande majorité, avaient refusé tout attachement à cette entité en montrant leur attachement au Soudan Français. De son côté, l’ancien président libyen Mouammar Kadhafi, assassiné impunément par Sarkozy en 2011, avait durant tout son règne empêché la France d’avoir une main mise sur le sahel. Après les campagnes de dénigrements, les coups de mercenaires et les guerres par procuration à travers le Tchad contre lui, le prédateur est sorti de l’ombre en plein jour pour l’abattre sur des mensonges. Maintenant la voie est libre pour voler toutes les ressources du sahel.
Issa Santara
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