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Référendum : On s’étripe avant l’ouverture officielle de la campagne
Publié le dimanche 6 aout 2017  |  Nouveau Réveil
Meeting
© aBamako.com par A S
Meeting de la plateforme « An tè, A Bana!
Bamako, le 01 juillet un Meeting de la plateforme « An tè, A Bana! eu lieu a Bamako
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Bien avant le début officiel de la campagne, pour ou contre, la consultation référendaire en vue au Mali est en pleine agitation, chacun des protagonistes affûtant ses armes.


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Du côté du pouvoir, on entend des bruits relatifs au report du meeting de démarrage de la mouvance présidentielle, initialement fixé à ce mois d’août dans la capitale malienne.
Dans le même temps, la nouvelle et vaste coalition de l’opposition se trouve à l’intérieur du pays. Elle multiplie, les rencontres et meetings populaire, après une démonstration de force réussie à Bamako. Toujours dans cette fièvre de pré-campagne, l’Union pour la République et la Démocratie (URD), présente dans plusieurs pays africains, appelle les populations à voter «Non» au référendum à travers lequel «IBK tente d’avoir le contrôle total du pouvoir et instaurer une monarchie absolue».
La déclaration de l’opposition et de la plateforme « An tè a Bana » rappelle par ailleurs, une gestion chaotique du pays, la mauvaise gouvernance et la situation politique tendue. «Pour toutes ces raisons, nous appelons les populations à dire non à cette mascarade, à œuvrer pour son échec dans le cadre d’une campagne active. Aucun vote ne doit se faire dans le pays, tant que le Nord du pays n’est pas dans le giron du Mali ». Cette partie du Mali ne devrait plus servir «de réservoir électoral, tant que les vrais problèmes ne seront pas posés», plaide la déclaration de l’opposition et de la plateforme.
Face à cette agitation, l’ORTM, gendarme des médias, fixe les règles du jeu pour la presse publique dont les organes fonctionnent en réalité comme de véritables médias d’État relayant le discours du maître du moment. Elle rappelle les principes de déontologie aux organes privés. La radio nationale annonce ainsi "un traitement équitable de tous les protagonistes". Un discours d’équilibre auquel de nombreux observateurs ne semblent pas croire ici.
Depuis c’est à la guerre comme à la guerre.
Cyrille Coulibaly
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