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Situation politique : Il est temps de sauver IBK et le Mali
Publié le dimanche 6 aout 2017  |  Nouveau Réveil
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© aBamako.com par Momo
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
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Le président malien Ibrahim Boubacar Keita dit ibk, a hérité d’un pays qui était complètement à genoux. Mais avait-il les moyens d’imposer sa vision à ceux qui ont introduit la crise libyenne au mali ?
La situation du Mali qui se focalise sur la question de la révision constitutionnelle, a fini par faire perdre de vue, les vraies causes de la crise qui mine ce pays. Et si l’on ni prend garde, le Mali risque de sombrer dans un chaos pour longtemps. Toute chose qu’il faut nécessairement faire éviter à ce pays. Et le fait que le Mali ait plusieurs pays voisins, commande aussi que l’on pense plutôt à l’aider à sortir du chemin du chaos, dont l’actuel président IBK, n’est nullement responsable.
En vérité, pour sauver IBK qui avait été élu à 77 % et dont la côte de popularité a actuellement pris un terrible coup, il y a impérativement la nécessité de la prise en compte des vraies causes qui ont entraîné le Mali dans la situation présente où l’État est n’existe que juste sur les 1/3 du territoire national. OUI, il faut sauver IBK, parce qu’il serait extrêmement dangereux pour lui-même, que l’on décide volontiers d’occulter les vraies raisons et les acteurs directs et indirects de la rébellion du nord, dont il porte malheureusement le lourd fardeau qu’il ne mérite pas.
En vérité, tout est parti de la crise en Libye avec l’assassinat par l’OTAN, du Guide de la Révolution Jamahiriya Arabe Libyenne, Mouammar El Kadhafi, le 20 Octobre 2011.
Les pays occidentaux dans leur grande majorité, savaient que ce qu’ils ont appelé le Printemps Arabe, devrait avoir des répercutions extrêmement fâcheuses sur le rythme des États africains, puis que tout se déroula dans cette même année 2011, comme par hasard. Mais en réalité, rien n’était au hasard, sauf pour les non avertis des calculs des décideurs du monde.
Les mouvements de protestations qui ont eu lieu en Afrique du nord, de façon programmée, étaient bel et bien ficelés. Il suffit de lire et comprendre la chronologie des mouvements qui ont eu lieu au nord de l’Afrique et les raisons avancées pour les justifier, et l’on comprendra aisément que la situation du Mali n’est pas celle qu’il faut gérer, en se focalisant sur les causes internes. Et qu’il est très important de faire savoir à tous les maliens que, ce qu’ils entendent, dans leur grande majorité, appeler les causes de leur crise, sont en réalité, les conséquences directes des crises qui ont eu lieu en l’Afrique du Nord.
En effet, le 11 Janvier 2011, le président de la Tunisie Zine El Abidine Ben Ali, sera chassé du pouvoir par un mouvement spontané et populaire. Ce dernier trouvera refuge en Arabie Saoudite.
En Février 2011, le Président de l’Égypte, Hosni Moubarak, sera lui aussi mis hors du pouvoir par le même mouvement populaire.
En février 2011, naîtra en Libye, des soulèvements populaires, face auxquels, Kadhafi opposera une résistance. Mais les occidentaux qui avaient bien leur calendrier sur la déstabilisation de l’Afrique, activèrent des résolutions pour neutraliser Kadhafi. C’est ainsi, qu’ils adopteront en Mars 2011, la résolution 1973 qui conduira quelques mois après, à l’assassinat de Kadhafi, contre la volonté de l’Union Africaine. Il convient de souligner que les Occidentaux avaient formellement interdit aux chefs d’États africains d’intervenir en Libye, aux fin d’y sauver la vie à Kadhafi. Les dirigeants de l’UA en savent bien quelque chose.
Avec la mort de Kadhafi, la France alors dirigée par Nicolas Sarkozy, décida d’appuyer par tous les moyens, les rebelles et certains soldats ayant enfin trahi Kadhafi, à regagner leurs pays d’origines.
Le Niger, la Mauritanie, le Mali et bien d’autres pays, devraient connaître le retour de leurs fils lourdement armés.
C’est ainsi que le MNLA, se signala au nord du Mali, à Aguelhok, pour y débuter sa rébellion avec l’assassinat de plus de 100 militaires maliens en poste.
Diallo
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